Stages
Programme des stages professionnels
Le programme prévoit une immersion de 3 mois dans un des 10 départements du Gi Agro suivants :
- Gestion globale du site d’Ibi Village : 6 000 ha ; le Puits de carbone Ibi/Bateke ; les grands systèmes agroforestiers (SAF) spatiaux et temporels ; gestion des feux et types de pare-feu.
- Gestion durable de la carbonisation des Acacia auriculiformis (100 ha par an) et filière makala, plan d’affaires (PA) en Excel, apportez votre PC !
- Culture du manioc après carbonisation, chaîne de valeur inclusive, unité artisanale de transformation du manioc (PA).
- Diversité/conservation, dispositif de 25 ha de savanes mises en défens avec protocoles de régénération assistée. Gestion pratique de la diversité à l’Incubateur de biodiversité de Musia Bikwi.
- Filière porcine intégrée dans les SAF ; suivi de 26 porcheries ; PA.
- Filière apicole (200 ruches), comme moyen de protéger les forêts ; suivi de 4 associations apicoles avec 4 ruchers école ; PA d’un apiculteur.
- Pépinière, vergers et reforestation ; suivi de 50 ha de vergers en agroforesterie.
- La stimulation de l’entrepreneuriat avec le système des 25 fermiers-entrepreneurs partenaires, l’agro-business familial, les plans d’affaires en excel,
- Amélioration de l’accès aux services de base : santé, école, eau, construction, électricité, cantonnage ; amélioration de la nutrition dans les zones fragiles : culture du moringa polyvitaminé, agro-multiplication de manioc jaune riche en provitamine A, introduction du baobab, etc.,…
- Activités dans les 10 villages périphériques d’Ibi Village : enquêtes socio-économiques, plan simple d'aménagement du territoire (PSAT) ; renforcement des capacités des communautés locales; comités de développement villageois; comités locaux de développement (CDV, CLD).
Modalités pratiques des stages professionnels
- La durée des stages professionnels est de 3 mois renouvelable une fois.
- Les stages professionnels sont personnalisés ; vous êtes placé sous la direction d’un cadre du GI Agro et vous devenez membre d’une équipe opérationnelle.
- Les stages fonctionnent comme des éléments de l’Incubateur d’entreprises agroforestières et vous êtes formé pour devenir un entrepreneur agroforestier.
- Effectuer une activité régulière au rythme de 36 h/semaine comme les autres employés, avec mise en conditions de travail ; ce n’est pas une visite !
- Remise d’un rapport d’activité, chaque samedi
- Possibilité de visiter la Réserve ICCN de Bombo Lumene à 15 km du centre d'Ibi Village.
Sont pris en charge par la structure d’accueil, le GI Agro :
- Le transport de l’aéroport de Kinshasa jusqu’à Ibi Village pour ceux qui viennent en avion
- Les transports sur le site d’Ibi Village lui-même.
- Le logement à Ibi Village en chambre ou en dortoir, avec accès à l’eau et l’électricité.
- L’accès à Internet au bâtiment administratif du GI Agro.
- Les frais d’encadrement du stagiaire professionnel par des cadres séniors de GI Agro.
- La structure fournit les outils de travail à l'exception des ordinateurs.
- Le stage professionnel est considéré comme une formation complémentaire après la fin des études. Le stage n'est donc pas rémunéré en espèce.
Sont à charge du stagiaire :
- Le transport du stagiaire de son lieu d’origine jusqu’à l’aéroport de Kinshasa ou jusqu’à Ibi.
- Une contribution de 100 $ par mois et par stagiaire pour les frais de nourriture de base.
- Les soins médicaux ; le dispensaire d'Ibi Village assure les premiers soins, un hôpital de référence est accessible à Mbankana, à moins de 20 km d’Ibi Village.
- Toutes autres dépenses (téléphone, boissons, loisirs,…).
Conditions d’inscription au stage professionnel
Complétez le processus de demande suivant pour entrer dans notre base de données. Nous vous contacterons dès réception de votre profil.
Programme des stages académiques
Le programme prévoit une formation pratique de 3 à 6 jours pour les différents modules suivants:
- Carbonisation et filière makala,
- Culture du manioc après carbonisation,
- Diversité/conservation,
- Filière porcine,
- Filière apicole,
- Pépinière, vergers et reforestation,
- Gestion du feu et types de pare-feu,
- Activités dans les villages : enquêtes socio-économiques, aménagement
- Accès aux services de base : école, eau, construction, électricité, cantonnage
- Les fermiers partenaires et l’entreprenariat, agro-business familial, plan d’affaires
Modalités pratiques pour les stages académiques
- Durée du stage: 1 mois ou 2 mois
- Travail par groupe de 3 à 5 personnes
- Courte introduction théorique pour chaque module.
- Formation pratique en immersion sur le terrain à Ibi Village dans les différents départements du GI Agro.
- Les stagiaires sont placés sous la direction d’un titulaire responsable du GI Agro.
- Logement en dortoir, capacité 30 places.
Sont pris en charge par la structure d’accueil, le GI Agro :
- Les transports sur le site d’Ibi Village.
- Encadrement par des formateurs professionnels.
- Accès à l’internet gratuit au siège du GI Agro.
Sont à charge du stagiaire :
- Le transport du stagiaire de son lieu d’origine jusqu’à Ibi Village.
- Contribution de 50 $ par mois pour les frais de logement, eau, électricité, entretien des sanitaires.
- Le groupe achète sa nourriture, la prépare lui-même ou peut la faire préparer à ses frais par une cuisinière locale.
- Toutes autres dépenses (téléphone, boissons, loisirs, …)
Conditions d’accès
Avoir l’accord écrit d’un responsable académique de son institution.
publications
Puits de carbone : essai de provenance sur 92 variétés d’Acacia auriculiformis, A. mangium et A. crassicarpa, évaluation des stocks de carbone dans une forêt d’Acacia auriculiformis sur les Plateaux Batekes (R. D. Congo). Mémoire de fin d’étude en bio-ingénieur- sciences agronomiques. Université Libre de Bruxelles. Promoteur : prof J. Lejoly ; co-promoteur : Prof j. Bogaert. 86 pages.
Les puits de carbone offrent potentiellement d'extraordinaires possibilités de contribuer à l'atténuation des changements climatiques et à la mise en place de mesures d'adaptation. Il demeure cependant des incertitudes quant à la réponse des écosystèmes terrestres à l'augmentation de la concentration en C02 atmosphérique. Il n'existe pas de méthode standard jouissant d'un consensus au sein de la communauté scientifique pour quantifier les flux de carbone dans ces écosystèmes. Mais, on peut affirmer sans trop de craintes que ce sont les écosystèmes tropicaux qui stockent le plus de carbone dans leur biomasse végétative. Il est donc d'autant plus pertinent d'envisager la création de puits de carbone dans les régions tropicales.
L'évaluation des stocks de carbone dans une formation végétale particulière est un travail laborieux. Dans cette étude, réalisée sur le Plateau de Batékés, et portant sur A. auriculiformis, l'évaluation de ce stock s'est faite par extrapolation à partir de mesure de la biomasse sur pied d'un individu représentatif du peuplement. En parallèle, un essai de 92 provenances d'A. auriculiformis, A. crassicarpa et A. mangium a été étudié afin de déterminer .quelle provenance accumulerait le plus de biomasse et donc serait la plus performante en tant que puits de carbone. Après 7 ans, A. auriculiformis a accumulé près de 100 kg de carbone. Cela représente près de 10 t par hectare. Parmi les trois espèces étudiées, A. auriculiformis montrait les moins bonnes performances en terme de hauteur et de diamètre. Le potentiel de stockage de carbone dans la biomasse sur pied de A. crassicarpa et A. mangium devrait donc être encore plus important. En parallèle du puits de carbone, ces essences sont utilisées comme jachère forestière. Utilisée comme tel, elle permet de tripler le rendement en manioc, qui est à la base du régime alimentaire des populations locales. Ce type d'afforestation mixte (puits de carbone et jachère boisée) sur le Plateau des Batékés est donc un procédé bénéfique localement, mais aussi au niveau -mondial. Il devrait inspirer d'autres projets allant dans le même sens.
Les puits de carbone offrent potentiellement d'extraordinaires possibilités de contribuer à l'atténuation des changements climatiques et à la mise en place de mesures d'adaptation. Il demeure cependant des incertitudes quant à la réponse des écosystèmes terrestres à l'augmentation de la concentration en C02 atmosphérique. Il n'existe pas de méthode standard jouissant d'un consensus au sein de la communauté scientifique pour quantifier les flux de carbone dans ces écosystèmes. Mais, on peut affirmer sans trop de craintes que ce sont les écosystèmes tropicaux qui stockent le plus de carbone dans leur biomasse végétative. Il est donc d'autant plus pertinent d'envisager la création de puits de carbone dans les régions tropicales.
L'évaluation des stocks de carbone dans une formation végétale particulière est un travail laborieux. Dans cette étude, réalisée sur le Plateau de Batékés, et portant sur A. auriculiformis, l'évaluation de ce stock s'est faite par extrapolation à partir de mesure de la biomasse sur pied d'un individu représentatif du peuplement. En parallèle, un essai de 92 provenances d'A. auriculiformis, A. crassicarpa et A. mangium a été étudié afin de déterminer .quelle provenance accumulerait le plus de biomasse et donc serait la plus performante en tant que puits de carbone. Après 7 ans, A. auriculiformis a accumulé près de 100 kg de carbone. Cela représente près de 10 t par hectare. Parmi les trois espèces étudiées, A. auriculiformis montrait les moins bonnes performances en terme de hauteur et de diamètre. Le potentiel de stockage de carbone dans la biomasse sur pied de A. crassicarpa et A. mangium devrait donc être encore plus important. En parallèle du puits de carbone, ces essences sont utilisées comme jachère forestière. Utilisée comme tel, elle permet de tripler le rendement en manioc, qui est à la base du régime alimentaire des populations locales. Ce type d'afforestation mixte (puits de carbone et jachère boisée) sur le Plateau des Batékés est donc un procédé bénéfique localement, mais aussi au niveau -mondial. Il devrait inspirer d'autres projets allant dans le même sens.
Performances de croissance de diverses provenances d’Acacia mangium à Ibi/Plateau des Bateke. Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur Agronome Directeur : Professeur Biloso Moyene , Co-directeur : Professeur Jean Lejoly Université de Kinshasa, Fac des Sciences Agronomiques.
Cette étude avait comme objectif de déterminer les provenances les plus performantes qui pourront servir dans le système agro forestier du puits de carbone Ibi-Bateke à la deuxième phase. Des mesures ont été effectuées trois ans après transplantation ; les première et deuxième mesure étaient réalisées par Pégoff en 2007 et 2008 ; la troisième mesure réalisée par nous en l’an 2009, comprenait 21 provenances de Papouasie de Nouvelle Guinée, 13 de Queensland, 2 de Malaysia, 3 de Philippine, 2 de Thaïlande, 1 de Vietnam, 1 de Fidji et 3 de Chine.
De ces mesures, les principaux résultats obtenus démontrent que sur l’ensemble de 46 provenances, on trouve 7 provenances de Papouasie Nouvelle Guinée, 7 de Queensland, 2 de Philippine, 1 de Fidji et 2 de Chine comme ayant de meilleures performances par ce qu’elles ont montré une bonne croissance en diamètre et en hauteur, il est de même, pour des résultats obtenus en Australie qui montrent une bonne croissance de ces provenances.
Cette étude avait comme objectif de déterminer les provenances les plus performantes qui pourront servir dans le système agro forestier du puits de carbone Ibi-Bateke à la deuxième phase. Des mesures ont été effectuées trois ans après transplantation ; les première et deuxième mesure étaient réalisées par Pégoff en 2007 et 2008 ; la troisième mesure réalisée par nous en l’an 2009, comprenait 21 provenances de Papouasie de Nouvelle Guinée, 13 de Queensland, 2 de Malaysia, 3 de Philippine, 2 de Thaïlande, 1 de Vietnam, 1 de Fidji et 3 de Chine.
De ces mesures, les principaux résultats obtenus démontrent que sur l’ensemble de 46 provenances, on trouve 7 provenances de Papouasie Nouvelle Guinée, 7 de Queensland, 2 de Philippine, 1 de Fidji et 2 de Chine comme ayant de meilleures performances par ce qu’elles ont montré une bonne croissance en diamètre et en hauteur, il est de même, pour des résultats obtenus en Australie qui montrent une bonne croissance de ces provenances.
Performances de croissance de 21 provenances d’Acacia auriculiformis à Ibi au plateau des Bateke. Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur Agronome, Directeur : Professeur Biloso Moyene, Co-directeur : Professeur Jean Lejoly, Université de Kinshasa, Fac des Sciences Agronomiques.
Ce travail avait pour objectif d’évaluer les performances de croissance de 21 provenances d’Acacia auriculiformis essayés à Ibi au plateau des Bateke depuis trois ans.
Cette étude bien que basée sur un nombre relativement limité d’observations a tout de même permis de montrer qu’il existait une variabilité inter provenance pour la croissance en hauteur et en diamètre avec une tendance générale vers de meilleures performances des provenances d’Australie.
Les provenances d’Australie (de Queensland et du Territoire du Nord) se sont révélées être les meilleures en ce qui concerne le taux de croissance en général (hauteur et diamètre). Bien qu’elles ne sont pas toujours significativement différentes pour les caractéristiques évaluées.
A l’intérieur des provenances d’Australie, ce sont les provenances de Queensland qui se sont montrées plus performantes. Les résultats de cette étude peuvent aider à choisir, parmi les provenances étudiées, celle(s) qui conviendrai(en)t le mieux à un projet de puits de carbone. Nous pouvons avancer que les provenances A17, A18 et A19 méritent qu’une attention particulière leur soit donnée.
Ce travail avait pour objectif d’évaluer les performances de croissance de 21 provenances d’Acacia auriculiformis essayés à Ibi au plateau des Bateke depuis trois ans.
Cette étude bien que basée sur un nombre relativement limité d’observations a tout de même permis de montrer qu’il existait une variabilité inter provenance pour la croissance en hauteur et en diamètre avec une tendance générale vers de meilleures performances des provenances d’Australie.
Les provenances d’Australie (de Queensland et du Territoire du Nord) se sont révélées être les meilleures en ce qui concerne le taux de croissance en général (hauteur et diamètre). Bien qu’elles ne sont pas toujours significativement différentes pour les caractéristiques évaluées.
A l’intérieur des provenances d’Australie, ce sont les provenances de Queensland qui se sont montrées plus performantes. Les résultats de cette étude peuvent aider à choisir, parmi les provenances étudiées, celle(s) qui conviendrai(en)t le mieux à un projet de puits de carbone. Nous pouvons avancer que les provenances A17, A18 et A19 méritent qu’une attention particulière leur soit donnée.
Contribution à l’étude du stockage du carbone dans une chronoséquence d’Acacia auriculiformis sur arénosols en République Démocratique du Congo. Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de master de bioingénieur en gestion des forêts et des espaces naturels; Directeur : Professeur Quentin Ponette, UCL; 126 p + annexes (28 p).
Dans le cadre de la mise en place d’un puits de carbone à Ibi-Village, sur le plateau des Batéké (RDC), des plantations d’Acacia auriculiformis sont effectuées à grande échelle (plus de 1000 ha). Afin d’estimer le carbone stocké dans la partie aérienne (tronc, branches) des peuplements, des équations allométriques (volumes, biomasses, stocks de carbone) ont été développées en s’appuyant sur un échantillonnage de 63 arbres, couvrant la gamme de circonférences rencontrée dans chacun des 5 peuplements d’une chronoséquence (2, 3, 31/2, 7 et 14 ans).
Les arbres, sélectionnés sur base d’un pré-échantillonnage qui a permis une caractérisation dendrométrique des peuplements, ont été abattus et subdivisés en deux compartiments : le tronc (circonférence ≥ 9 cm) et le houppier ; le tronc est à la fois cubé et pesé, et le houppier pesé uniquement. Les modèles ont été développés à partir de l’équation: Ŷ =α +β (C2130h)ϓ, où C130 et h sont la circonférence à 1.30 m de hauteur et la hauteur totale. Parallèlement, des modèles permettant d’estimer la hauteur totale à partir de la C130 ont été mis au point pour chaque peuplement.
Tant pour le volume que la biomasse, la variante linéaire sans intercept a montré la meilleure adéquation aux données observées; la pente pouvant s’interpréter comme un coefficient de forme dans le cas du volume et comme le produit de ce coefficient et de l’infra-densité pour la biomasse.
Une fois validés, ces modèles ont été utilisés pour estimer les volumes à l’hectare, les stocks de matière sèche et de carbone à l’hectare, à partir des données du pré-échantillonnage. Sur cette base, les stocks de carbone du tronc dans les peuplements ont été estimés à 1.1, 5.3, 17.7, 58.2 et 129.6 tonnes par hectare respectivement pour les peuplements de 2, 3, 31/2, 7 et 14 ans.
Enfin, les modèles sélectionnés ont été comparés à ceux développés dans la littérature en utilisant les paramètres initiaux ou en ré-estimant ceux-ci sur base des données collectées.
Dans le cadre de la mise en place d’un puits de carbone à Ibi-Village, sur le plateau des Batéké (RDC), des plantations d’Acacia auriculiformis sont effectuées à grande échelle (plus de 1000 ha). Afin d’estimer le carbone stocké dans la partie aérienne (tronc, branches) des peuplements, des équations allométriques (volumes, biomasses, stocks de carbone) ont été développées en s’appuyant sur un échantillonnage de 63 arbres, couvrant la gamme de circonférences rencontrée dans chacun des 5 peuplements d’une chronoséquence (2, 3, 31/2, 7 et 14 ans).
Les arbres, sélectionnés sur base d’un pré-échantillonnage qui a permis une caractérisation dendrométrique des peuplements, ont été abattus et subdivisés en deux compartiments : le tronc (circonférence ≥ 9 cm) et le houppier ; le tronc est à la fois cubé et pesé, et le houppier pesé uniquement. Les modèles ont été développés à partir de l’équation: Ŷ =α +β (C2130h)ϓ, où C130 et h sont la circonférence à 1.30 m de hauteur et la hauteur totale. Parallèlement, des modèles permettant d’estimer la hauteur totale à partir de la C130 ont été mis au point pour chaque peuplement.
Tant pour le volume que la biomasse, la variante linéaire sans intercept a montré la meilleure adéquation aux données observées; la pente pouvant s’interpréter comme un coefficient de forme dans le cas du volume et comme le produit de ce coefficient et de l’infra-densité pour la biomasse.
Une fois validés, ces modèles ont été utilisés pour estimer les volumes à l’hectare, les stocks de matière sèche et de carbone à l’hectare, à partir des données du pré-échantillonnage. Sur cette base, les stocks de carbone du tronc dans les peuplements ont été estimés à 1.1, 5.3, 17.7, 58.2 et 129.6 tonnes par hectare respectivement pour les peuplements de 2, 3, 31/2, 7 et 14 ans.
Enfin, les modèles sélectionnés ont été comparés à ceux développés dans la littérature en utilisant les paramètres initiaux ou en ré-estimant ceux-ci sur base des données collectées.
Estimation de l’immobilisation en éléments minéraux dans une chronoséquence d’Acacia auriculiformis A. Cunn. ex Benth. sur Arénosols, Plateau des Bateke, République Démocratique du Congo. Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de Bioingénieur : Sciences et technologies de l’environnement, aménagement du territoire, Directeur : Professeur Quentin Ponette; UCL; 121 p.
Une estimation des minéralomasses immobilisées dans les compartiments aériens d’Acacia auriculiformis A. Cunn. ex Benth. est importante afin de vérifier que le régime des récoltes est compatible avec la fertilité chimique des sols.
Au total, 61 arbres répartis en cinq classes d’âge (2, 3, 3,5, 7 et 14 ans) et plantés sur Arénosols ont fait l’objet d’un échantillonnage destructif sur les sites d’Ibi et de Mampu, sur le Plateau des Bateke en République Démocratique du Congo. Ces échantillons (branches, tronc) ont été analysés pour les éléments N, P, K, Ca, Mg, S et Na.
Des modèles statistiques ont été développés afin de déterminer les effets du compartiment, du peuplement, de la circonférence à 1,30 mètre et de l’âge des peuplements sur la teneur en éléments. Des équations logarithmiques ont été utilisées pour prédire la minéralomasse stockée dans chaque compartiment aérien (branches, tronc) ainsi que la quantité stockée au total (branches + tronc).
Les teneurs en éléments sont généralement plus élevées dans les branches que dans le tronc et plus élevées dans les troncs des jeunes arbres que dans les arbres plus âgés. Les différences de teneurs entre les compartiments sont plus importantes dans le peuplement le plus âgé pour N, P, K et S. Le contraire est valable pour Ca, Mg et Na. Les minéralomasses totales établies pour un peuplement de 7 ans sont de 537, 38, 65, 160, 25, 22 et 4 kg.ha-1 d’azote, de phosphore, de potassium, de calcium, de magnésium, de soufre et de sodium, respectivement.
En comparant ces stocks avec ceux des sols (0 – 50 cm), le calcium est identifié comme étant l’élément le plus critique pour le maintien de la fertilité chimique de cet écosystème. Une analyse des cycles des éléments sur une période de 7 ans a été menée et indique deux tendances distinctes : une augmentation des stocks de N (+ 668 kg.ha-1) et une diminution des stocks de Ca (-71 kg.ha-1) dans les sols. Ces résultats dévoilent une information cruciale dans le contexte actuel d’une utilisation de plus en plus intensive des produits forestiers.
Une estimation des minéralomasses immobilisées dans les compartiments aériens d’Acacia auriculiformis A. Cunn. ex Benth. est importante afin de vérifier que le régime des récoltes est compatible avec la fertilité chimique des sols.
Au total, 61 arbres répartis en cinq classes d’âge (2, 3, 3,5, 7 et 14 ans) et plantés sur Arénosols ont fait l’objet d’un échantillonnage destructif sur les sites d’Ibi et de Mampu, sur le Plateau des Bateke en République Démocratique du Congo. Ces échantillons (branches, tronc) ont été analysés pour les éléments N, P, K, Ca, Mg, S et Na.
Des modèles statistiques ont été développés afin de déterminer les effets du compartiment, du peuplement, de la circonférence à 1,30 mètre et de l’âge des peuplements sur la teneur en éléments. Des équations logarithmiques ont été utilisées pour prédire la minéralomasse stockée dans chaque compartiment aérien (branches, tronc) ainsi que la quantité stockée au total (branches + tronc).
Les teneurs en éléments sont généralement plus élevées dans les branches que dans le tronc et plus élevées dans les troncs des jeunes arbres que dans les arbres plus âgés. Les différences de teneurs entre les compartiments sont plus importantes dans le peuplement le plus âgé pour N, P, K et S. Le contraire est valable pour Ca, Mg et Na. Les minéralomasses totales établies pour un peuplement de 7 ans sont de 537, 38, 65, 160, 25, 22 et 4 kg.ha-1 d’azote, de phosphore, de potassium, de calcium, de magnésium, de soufre et de sodium, respectivement.
En comparant ces stocks avec ceux des sols (0 – 50 cm), le calcium est identifié comme étant l’élément le plus critique pour le maintien de la fertilité chimique de cet écosystème. Une analyse des cycles des éléments sur une période de 7 ans a été menée et indique deux tendances distinctes : une augmentation des stocks de N (+ 668 kg.ha-1) et une diminution des stocks de Ca (-71 kg.ha-1) dans les sols. Ces résultats dévoilent une information cruciale dans le contexte actuel d’une utilisation de plus en plus intensive des produits forestiers.
Impact de l’Acacia auriculiformis sur les propriétés des sols sableux du plateau Batéké, République Démocratique du Congo. Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master en Bio-ingénieur en sciences et technologies de l’environnement; Directeur : Professeur Quentin Ponette, UCL ; 98 p.
La région étudiée est située sur le plateau des Batéké, en République Démocratique du Congo. Elle est caractérisée par des sols acides de type arénosols présentant une faible fertilité chimique et une faible capacité de rétention en eau. Les deux sites d’étude sont recouverts de plantations d’Acacias auriculiformis destinées à produire du charbon de bois, mais également destinées à former un puits de carbone pour l’un des deux sites.
Dans ce contexte, ce mémoire a pour objectif de déterminer l’influence de l’Acacia auriculiformis sur les propriétés des sols sableux et à identifier la distribution des stocks en éléments nutritifs dans différents compartiments de l’écosystème : acacias, végétation herbacée, litière, sol (0-25 cm et 25-50 cm). L’influence des feux de savane a également été étudiée dans un peuplement âgé de 3 ans.
Des échantillons ont été prélevés dans tous les compartiments, à la fois en savane et dans une chronoséquence d’acacias (1, 3, 7 et 14 ans). Les propriétés des sols considérées sont : les pH eau et CaCl2, les teneurs en azote et en carbone, ainsi que les concentrations en éléments échangeables et en éléments totaux. La densité apparente a également été mesurée, afin de permettre le calcul des stocks en éléments. Les concentrations en carbone, en azote et en éléments totaux ont par ailleurs été déterminées dans la litière et la végétation herbacée.
Ce mémoire a confirmé la faible fertilité chimique des sols et l’acidité qui les caractérise. Une toxicité aluminique a également été mise en évidence par le taux de saturation important de l’aluminium sur le complexe d’échange qui varie entre 72 et 90 %.
L’évolution des propriétés du sol sous Acacia auriculiformis montre une diminution de pH et une augmentation significative (α=0,05) des teneurs en azote dans les peuplements plus âgés. Aucune évolution significative des autres propriétés n’a été observée.
Plusieurs facteurs susceptibles d’influencer les propriétés des sols ont été mis en avant: les feux de savane fréquents dans cette région, un éventuel effet de site entre les deux zones étudiées, l’importance de la végétation accompagnatrice, ainsi que les pratiques agro-sylvicoles et culturales.
Les feux peuvent avoir un impact significatif sur les propriétés des sols principalement dans l’horizon de surface, comme l’ont démontré les résultats de notre étude. Ils sont responsables d’une augmentation de pH et des teneurs en azote, d’une diminution des concentrations en éléments totaux. Il a été mis également en évidence que ces feux peuvent augmenter le taux de saturation en bases sur le complexe d’échange et diminuer le taux de saturation de l’aluminium sur ce dernier.
Les stocks totaux dans les compartiments de l’écosystème sont modifiés avec le vieillissement des arbres, ces changements étant principalement dus aux variations des stocks dans les acacias et dans la litière. En dépit d’une forte accumulation d’éléments dans la biomasse des arbres, les stocks dans les sols n’évoluent pas sensiblement avec l’âge des plantations.
La région étudiée est située sur le plateau des Batéké, en République Démocratique du Congo. Elle est caractérisée par des sols acides de type arénosols présentant une faible fertilité chimique et une faible capacité de rétention en eau. Les deux sites d’étude sont recouverts de plantations d’Acacias auriculiformis destinées à produire du charbon de bois, mais également destinées à former un puits de carbone pour l’un des deux sites.
Dans ce contexte, ce mémoire a pour objectif de déterminer l’influence de l’Acacia auriculiformis sur les propriétés des sols sableux et à identifier la distribution des stocks en éléments nutritifs dans différents compartiments de l’écosystème : acacias, végétation herbacée, litière, sol (0-25 cm et 25-50 cm). L’influence des feux de savane a également été étudiée dans un peuplement âgé de 3 ans.
Des échantillons ont été prélevés dans tous les compartiments, à la fois en savane et dans une chronoséquence d’acacias (1, 3, 7 et 14 ans). Les propriétés des sols considérées sont : les pH eau et CaCl2, les teneurs en azote et en carbone, ainsi que les concentrations en éléments échangeables et en éléments totaux. La densité apparente a également été mesurée, afin de permettre le calcul des stocks en éléments. Les concentrations en carbone, en azote et en éléments totaux ont par ailleurs été déterminées dans la litière et la végétation herbacée.
Ce mémoire a confirmé la faible fertilité chimique des sols et l’acidité qui les caractérise. Une toxicité aluminique a également été mise en évidence par le taux de saturation important de l’aluminium sur le complexe d’échange qui varie entre 72 et 90 %.
L’évolution des propriétés du sol sous Acacia auriculiformis montre une diminution de pH et une augmentation significative (α=0,05) des teneurs en azote dans les peuplements plus âgés. Aucune évolution significative des autres propriétés n’a été observée.
Plusieurs facteurs susceptibles d’influencer les propriétés des sols ont été mis en avant: les feux de savane fréquents dans cette région, un éventuel effet de site entre les deux zones étudiées, l’importance de la végétation accompagnatrice, ainsi que les pratiques agro-sylvicoles et culturales.
Les feux peuvent avoir un impact significatif sur les propriétés des sols principalement dans l’horizon de surface, comme l’ont démontré les résultats de notre étude. Ils sont responsables d’une augmentation de pH et des teneurs en azote, d’une diminution des concentrations en éléments totaux. Il a été mis également en évidence que ces feux peuvent augmenter le taux de saturation en bases sur le complexe d’échange et diminuer le taux de saturation de l’aluminium sur ce dernier.
Les stocks totaux dans les compartiments de l’écosystème sont modifiés avec le vieillissement des arbres, ces changements étant principalement dus aux variations des stocks dans les acacias et dans la litière. En dépit d’une forte accumulation d’éléments dans la biomasse des arbres, les stocks dans les sols n’évoluent pas sensiblement avec l’âge des plantations.
Contribution of agroforestry activities to the financial, socioeconomic and environmental sustainability of a carbon sink project in the province of Kinshasa, Research report submitted in partial fulfilment of the requirements for the MSc in Applied Environmental Economics for Distance Learning Students of the University of London,Centre for Development, Environmentand Policy (CeDEP), School of Oriental and African Studies (SOAS).
À travers l’expérience du projet de puits de carbone d’Ibi-Batéké, un projet d’afforestation privé situé dans la province de Kinshasa, et de la plantation de bois-énergie voisine de Mampu, la recherche, centrée sur leurs activités d’agroforesterie, aborde trois questions : celles de savoir si le manioc, le charbon de bois et le bois d’oeuvre produits dans des conditions durables peuvent contribuer à la viabilité financière de projets de puits de carbone du type ‘Ibi’ ; si les activités d’agroforesterie menées dans ces plantations peuvent générer, dans la durée, des avantages en termes d’amélioration des moyens de subsistance ; et si le développement de stratégies de subsistance plus durables peut effectivement contribuer à réduire la pression sur les forêts restantes, très dégradées, dans la province de Kinshasa.
En utilisant des données récoltées par le biais d’une enquête auprès des ménages ruraux, de réunions de ‘groupes de focus’, d’interviews semi-structurées et d’une revue documentaire, et analysées sur base d’une combinaison d’approches quantitatives et qualitatives (analyse coûts/avantages, statistiques descriptives, tests statistiques et une forme simplifiée d’analyse du contenu) la recherche conclut que :
- Des activités d’agroforesterie à relativement faible valeur ajoutée peuvent contribuer à la viabilité financière d’un projet du type ‘Ibi’, mais uniquement tant que les prix du carbone forestier restent bas.
- Des prix du carbone forestier plus élevés, qui récompenseraient également les importants avantages sociaux et environnementaux locaux engendrés par des plantations de bois-énergie à haute intensité de main d’oeuvre, basées sur l’agroforesterie, permettraient d’améliorer leur rentabilité (actuellement faible) et ainsi d’attirer des investissements tout en assurant la pérennité des avantages produits.
- Des projets de ce type génèrent bien des avantages sociaux – et au travers de mécanismes liés aux moyens et stratégies de subsistance (en plus d’une augmentation de l’offre de charbon de bois), peuvent effectivement contribuer à alléger la pression sur les forêts naturelles restantes.
- Des politiques publiques ‘habilitantes’ sont nécessaires pour créer un contexte plus favorable au développement des plantations de bois-énergie, et amplifier leurs effets positifs sur la protection des forêts.
À travers l’expérience du projet de puits de carbone d’Ibi-Batéké, un projet d’afforestation privé situé dans la province de Kinshasa, et de la plantation de bois-énergie voisine de Mampu, la recherche, centrée sur leurs activités d’agroforesterie, aborde trois questions : celles de savoir si le manioc, le charbon de bois et le bois d’oeuvre produits dans des conditions durables peuvent contribuer à la viabilité financière de projets de puits de carbone du type ‘Ibi’ ; si les activités d’agroforesterie menées dans ces plantations peuvent générer, dans la durée, des avantages en termes d’amélioration des moyens de subsistance ; et si le développement de stratégies de subsistance plus durables peut effectivement contribuer à réduire la pression sur les forêts restantes, très dégradées, dans la province de Kinshasa.
En utilisant des données récoltées par le biais d’une enquête auprès des ménages ruraux, de réunions de ‘groupes de focus’, d’interviews semi-structurées et d’une revue documentaire, et analysées sur base d’une combinaison d’approches quantitatives et qualitatives (analyse coûts/avantages, statistiques descriptives, tests statistiques et une forme simplifiée d’analyse du contenu) la recherche conclut que :
- Des activités d’agroforesterie à relativement faible valeur ajoutée peuvent contribuer à la viabilité financière d’un projet du type ‘Ibi’, mais uniquement tant que les prix du carbone forestier restent bas.
- Des prix du carbone forestier plus élevés, qui récompenseraient également les importants avantages sociaux et environnementaux locaux engendrés par des plantations de bois-énergie à haute intensité de main d’oeuvre, basées sur l’agroforesterie, permettraient d’améliorer leur rentabilité (actuellement faible) et ainsi d’attirer des investissements tout en assurant la pérennité des avantages produits.
- Des projets de ce type génèrent bien des avantages sociaux – et au travers de mécanismes liés aux moyens et stratégies de subsistance (en plus d’une augmentation de l’offre de charbon de bois), peuvent effectivement contribuer à alléger la pression sur les forêts naturelles restantes.
- Des politiques publiques ‘habilitantes’ sont nécessaires pour créer un contexte plus favorable au développement des plantations de bois-énergie, et amplifier leurs effets positifs sur la protection des forêts.
Contribution socio-économique et environnementale d’un projet agro forestier. Cas du Puits de carbone Ibi-Bateke dans la commune de Maluku sur le plateau des Bateke /Kinshasa. Mémoire UPN, 91 p.
Ce travail s’est focalisé sur la contribution socio-économique et environnementale d’un projet agro forestier. Cas du Puits de carbone Ibi-Batéké dans la commune de Maluku sur le plateau des Bateke /Kinshasa. En effet, ces analyses ont porté sur la contribution de ce projet sur trois volets : le social, l’économie et l’environnement.
En ce qui concerne le social, le projet a mis à la disposition de la population d’Ibi une école primaire accueillant 132 enfants soit 64,39% des enfants par apport au nombre total d’enfants scolarisable (205). En dehors de cette école, le projet organise six centres d’alphabétisation. Créant ainsi 400 emplois dans la concession d’Ibi. Pour répondre au besoin sanitaire de la population, le projet a construit un centre de santé qui assure les soins de santé primaires. Les analyses de ce projet ont également porté sur les activités économiques du projet. Cette économie est caractérisée par la production et la commercialisation de manioc et charbon de bois. La commercialisation de ces produits contribue au renforcement du budget du projet.
Quand au volet environnemental, cette étude nous a permis de montrer les impacts environnementaux du projet. A cet effet, sa contribution a consisté à la reconstitution de 1438,9 ha de forêts et à la génération de la biodiversité. Il contribue également à l’absorption et séquestration du CO2 contenu dans l’atmosphère. Pour ce faire, le projet a pris des engagements dans le cadre du marché de carbone avec des organes internationaux, notamment Orbeo et Bio-Carbone Fund (BioCF).
Les résultats de cette étude montrent à suffisance que l’exploitation incontrôlée et abusive du bois a conduit à la dégradation de la forêt de la concession Ibi. Cette exploitation est causée par la pression démographique sur la forêt en pratiquant l’agriculture sur brulis et en produisant le charbon de bois.
En effet, l’infertilité du sol et l’extinction de la biodiversité des espèces végétales et animales sont les principales conséquences de cette exploitation incontrôlée de la forêt, car cette étude vient de démontrer qu’après l’implantation du projet il y a eu restitution de la biodiversité. A travers ses plantations, le projet arrive à améliorer la vie socio-économique de la population, permet de séquestrer une quantité de carbone dans les biomasses végétales et dans le sol.
Ce travail s’est focalisé sur la contribution socio-économique et environnementale d’un projet agro forestier. Cas du Puits de carbone Ibi-Batéké dans la commune de Maluku sur le plateau des Bateke /Kinshasa. En effet, ces analyses ont porté sur la contribution de ce projet sur trois volets : le social, l’économie et l’environnement.
En ce qui concerne le social, le projet a mis à la disposition de la population d’Ibi une école primaire accueillant 132 enfants soit 64,39% des enfants par apport au nombre total d’enfants scolarisable (205). En dehors de cette école, le projet organise six centres d’alphabétisation. Créant ainsi 400 emplois dans la concession d’Ibi. Pour répondre au besoin sanitaire de la population, le projet a construit un centre de santé qui assure les soins de santé primaires. Les analyses de ce projet ont également porté sur les activités économiques du projet. Cette économie est caractérisée par la production et la commercialisation de manioc et charbon de bois. La commercialisation de ces produits contribue au renforcement du budget du projet.
Quand au volet environnemental, cette étude nous a permis de montrer les impacts environnementaux du projet. A cet effet, sa contribution a consisté à la reconstitution de 1438,9 ha de forêts et à la génération de la biodiversité. Il contribue également à l’absorption et séquestration du CO2 contenu dans l’atmosphère. Pour ce faire, le projet a pris des engagements dans le cadre du marché de carbone avec des organes internationaux, notamment Orbeo et Bio-Carbone Fund (BioCF).
Les résultats de cette étude montrent à suffisance que l’exploitation incontrôlée et abusive du bois a conduit à la dégradation de la forêt de la concession Ibi. Cette exploitation est causée par la pression démographique sur la forêt en pratiquant l’agriculture sur brulis et en produisant le charbon de bois.
En effet, l’infertilité du sol et l’extinction de la biodiversité des espèces végétales et animales sont les principales conséquences de cette exploitation incontrôlée de la forêt, car cette étude vient de démontrer qu’après l’implantation du projet il y a eu restitution de la biodiversité. A travers ses plantations, le projet arrive à améliorer la vie socio-économique de la population, permet de séquestrer une quantité de carbone dans les biomasses végétales et dans le sol.
Etude de la croissance des arbres d’élites et évaluation de la quantité de carbone séquestré dans une chronoséquence par la méthode de l’arbre moyen : cas d’une plantation à Acacia crassicarpa au Puits-Carbone IBI au Plateau des Batéké. Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur Agronome, Directeur : Professeur Etienne Kachaka Sudi, Co-directeur : Professeur Jean Lejoly ; Université de Kinshasa, Fac des Sciences Agronomiques.
Contribution à l’évaluation de la croissance d’un peuplement de 46 provenances de l’Acacia mangium et la séquestration de carbone de l’arbre moyen à Ibi Village, Plateau des Bateke, RDC. Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur Agronome, Directeur : Professeur Biloso Moyene , Co-directeurs : Professeurs Jean Lejoly et Jules Aloni, Université de Kinshasa, Fac des Sciences Agronomiques.
Dans le cadre de la mise en place d’un puits de carbone forestier à Ibi-village, sur le plateau des Bateke (RDC), un essai de 92 provenances des Acacias Océaniens a été mis en place dont 46 provenances d’Acacia mangium sur lesquelles porte cette étude.
Afin d’évaluer la croissance de l’espèce et d’estimer par allométrie le stock de carbone aérien et souterrain du peuplement, des mesures dendrométriques ont été prélevées en s’appuyant sur un échantillon de 690 pieds du dispositif d’essai des provenances. L’arbre moyen représentatif du peuplement a été sélectionné, abattu et subdivisé en trois compartiments : Tronc (circonférence ≥ 9 cm), Houppier et Racines à la 5ème prise des mesures à l’an 5 de la plantation pour une évaluation destructive de la croissance et des stocks de carbone.
Tant pour la méthode destructive qu’allométrique, la croissance de l’espèce a été estimée lente à la 5ème année de plantation aux écartements 3m x 3m. Sur ce, il a été conclu que la meilleure façon d’induire la croissance de cette espèce dans le temps serait de procéder aux éclaircies. Les valeurs de stocks (aérienne/souterraine) globales obtenues par la méthode destructive seraient supérieures à celles obtenues par allométrie, car l’équation standard du GIEC retenue au Projet Puits de carbone forestier Ibi-Bateke sous-estimerait les valeurs des stocks de carbone à la 5ème année de croissance de l’ordre de 33% en comparaison aux valeurs obtenues par la méthode destructive.
Quant à la performance dans les conditions d’Ibi-Village, les provenances de Queensland et celles de la Papouasie Nouvelle Guinée (M13, M17, M29, M06 et M41) se sont révélées être les meilleures et méritent qu’une attention particulière leur soit donnée comme matériel de reboisement des savanes dégradées des milieux périurbains dans le contexte REDD/REDD+.
Dans le cadre de la mise en place d’un puits de carbone forestier à Ibi-village, sur le plateau des Bateke (RDC), un essai de 92 provenances des Acacias Océaniens a été mis en place dont 46 provenances d’Acacia mangium sur lesquelles porte cette étude.
Afin d’évaluer la croissance de l’espèce et d’estimer par allométrie le stock de carbone aérien et souterrain du peuplement, des mesures dendrométriques ont été prélevées en s’appuyant sur un échantillon de 690 pieds du dispositif d’essai des provenances. L’arbre moyen représentatif du peuplement a été sélectionné, abattu et subdivisé en trois compartiments : Tronc (circonférence ≥ 9 cm), Houppier et Racines à la 5ème prise des mesures à l’an 5 de la plantation pour une évaluation destructive de la croissance et des stocks de carbone.
Tant pour la méthode destructive qu’allométrique, la croissance de l’espèce a été estimée lente à la 5ème année de plantation aux écartements 3m x 3m. Sur ce, il a été conclu que la meilleure façon d’induire la croissance de cette espèce dans le temps serait de procéder aux éclaircies. Les valeurs de stocks (aérienne/souterraine) globales obtenues par la méthode destructive seraient supérieures à celles obtenues par allométrie, car l’équation standard du GIEC retenue au Projet Puits de carbone forestier Ibi-Bateke sous-estimerait les valeurs des stocks de carbone à la 5ème année de croissance de l’ordre de 33% en comparaison aux valeurs obtenues par la méthode destructive.
Quant à la performance dans les conditions d’Ibi-Village, les provenances de Queensland et celles de la Papouasie Nouvelle Guinée (M13, M17, M29, M06 et M41) se sont révélées être les meilleures et méritent qu’une attention particulière leur soit donnée comme matériel de reboisement des savanes dégradées des milieux périurbains dans le contexte REDD/REDD+.
L’agroforesterie comme dispositif pour la gestion intégrée des ressources naturelles. Etude de cas en République Démocratique du Congo: l’application de l’approche terroir dans le hameau de Duale Mitterand. Mémoire de fin d’étude présenté dans le cadre du master en Sciences et Gestion de l’Environnement, de l’Université Libre de Bruxelles.
Ce travail porte sur l’analyse du projet de « Ibi-terroir », un projet de développement rural intégré en République démocratique du Congo, mis en place sur le territoire d’Ibi-village par l’ONG de développement congolaise GI-AGRO : Groupe d’Initiatives pour l’Agroforesterie en Afrique (asbl).
La première partie du travail propose une analyse du discours du projet « Ibi terroir ». Après avoir présenté brièvement le contexte de l’étude, (situation géographique, organismes présents sur le site, projet « Ibi-terroir »), nous analyserons les trois composantes clés du discours dans le cadre de l’évolution des politiques dans le domaine du développement et de l’environnement : la gestion intégrée des ressources naturelles, l’approche terroir et l’agroforesterie. La deuxième partie étudiera l’application de ce projet par le biais d’une étude de terrain dans le hameau de Duale Mitterrand. Nous établirons une connaissance des dynamiques sociales et territoriales du terroir de Duale Mitterrand par le biais d’un exercice de cartographie participative et d’une enquête qualitative sur l’usage et l’accès aux ressources naturelles dans les différentes catégories d’acteurs du territoire (autochtones, allochtones, fermiers périphériques du hameau). Nous identifierons ainsi les interrelations entre les différents acteurs du territoire ainsi que l’usage et l’accès aux différentes ressources qui découlent de leurs statuts spécifiques. Après avoir étudié les relations de pouvoir sur la terre, nous analyserons également les rapports de force au sein de ces différentes catégories d’acteurs (autochtones, allochtones, fermiers) pour identifier les sous-catégories les plus vulnérables (les femmes, les jeunes). La troisième partie de ce travail soulignera la nécessité d’une connaissance précise du terroir où à lieu l’intervention afin que les objectifs du projet soient en adéquation avec les besoins de la population locale. Nous défendrons que cette connaissance du territoire ainsi qu’une implication de la population locale dans tous les stades du développement de son territoire sont les deux facteurs essentiels à la réussite d’un projet de gestion intégrée des ressources naturelles. Suivant cette hypothèse, nous proposerons d’analyser les projets selon une approche interdisciplinaire, liant les sphères de l’écologie, avec la gouvernance environnementale, et l’interactionnisme symbolique. Ce type d’analyse multidimensionnelle permet, selon nous, d’aborder le projet en fonction de ses composantes environnementales, économiques, politiques et sociales. Afin de connaître au mieux le terroir et de mettre en place un plan de développement pertinent et efficace, nous proposerons une méthode, permettant d’établir une situation initiale sur base d’indicateurs de développement. Nous proposerons, dans le cadre d’un protocole de suivi des indicateurs de développement, de corréler indicateurs subjectifs de bien être auto-déclaré d’une population et indicateurs objectifs permettant de donner les conditions de vie matérielles et sociales de cette population afin de déterminer si les améliorations apportées par le projet ont permis d’augmenter le bien-être des populations, et donc de répondre aux besoins de la population.
Ce travail porte sur l’analyse du projet de « Ibi-terroir », un projet de développement rural intégré en République démocratique du Congo, mis en place sur le territoire d’Ibi-village par l’ONG de développement congolaise GI-AGRO : Groupe d’Initiatives pour l’Agroforesterie en Afrique (asbl).
La première partie du travail propose une analyse du discours du projet « Ibi terroir ». Après avoir présenté brièvement le contexte de l’étude, (situation géographique, organismes présents sur le site, projet « Ibi-terroir »), nous analyserons les trois composantes clés du discours dans le cadre de l’évolution des politiques dans le domaine du développement et de l’environnement : la gestion intégrée des ressources naturelles, l’approche terroir et l’agroforesterie. La deuxième partie étudiera l’application de ce projet par le biais d’une étude de terrain dans le hameau de Duale Mitterrand. Nous établirons une connaissance des dynamiques sociales et territoriales du terroir de Duale Mitterrand par le biais d’un exercice de cartographie participative et d’une enquête qualitative sur l’usage et l’accès aux ressources naturelles dans les différentes catégories d’acteurs du territoire (autochtones, allochtones, fermiers périphériques du hameau). Nous identifierons ainsi les interrelations entre les différents acteurs du territoire ainsi que l’usage et l’accès aux différentes ressources qui découlent de leurs statuts spécifiques. Après avoir étudié les relations de pouvoir sur la terre, nous analyserons également les rapports de force au sein de ces différentes catégories d’acteurs (autochtones, allochtones, fermiers) pour identifier les sous-catégories les plus vulnérables (les femmes, les jeunes). La troisième partie de ce travail soulignera la nécessité d’une connaissance précise du terroir où à lieu l’intervention afin que les objectifs du projet soient en adéquation avec les besoins de la population locale. Nous défendrons que cette connaissance du territoire ainsi qu’une implication de la population locale dans tous les stades du développement de son territoire sont les deux facteurs essentiels à la réussite d’un projet de gestion intégrée des ressources naturelles. Suivant cette hypothèse, nous proposerons d’analyser les projets selon une approche interdisciplinaire, liant les sphères de l’écologie, avec la gouvernance environnementale, et l’interactionnisme symbolique. Ce type d’analyse multidimensionnelle permet, selon nous, d’aborder le projet en fonction de ses composantes environnementales, économiques, politiques et sociales. Afin de connaître au mieux le terroir et de mettre en place un plan de développement pertinent et efficace, nous proposerons une méthode, permettant d’établir une situation initiale sur base d’indicateurs de développement. Nous proposerons, dans le cadre d’un protocole de suivi des indicateurs de développement, de corréler indicateurs subjectifs de bien être auto-déclaré d’une population et indicateurs objectifs permettant de donner les conditions de vie matérielles et sociales de cette population afin de déterminer si les améliorations apportées par le projet ont permis d’augmenter le bien-être des populations, et donc de répondre aux besoins de la population.
Régénération forestière assistée avec plantation de Millettia laurentii dans les savanes du Plateau des Bateke. Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur Agronome, Directeur : Professeur Kadiata Kabach , Co-directeur : Professeurs Jean Lejoly, Université de Kinshasa, Fac des Sciences Agronomiques.
Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur Agronome, Directeur : Professeur Kadiata Kabach , Co-directeur : Professeurs Jean Lejoly, Université de Kinshasa, Fac des Sciences Agronomiques. Le passage fréquent de feux de brousse ne permet pas la reconstitution rapide de la forêt mais au contraire, l’on constate des jachères pauvres en essence ligneuses. Sur le plateau de Bateke la pratique intempestive des feux de brousse est constante. Le passage répété des feux sur des sols de mauvaise qualité, argilo-sableux, supprimant la matière organique et une forte sensibilité à l’érosion et ensuite entraine la migration des animaux.
L’objectif général est d’étudier diverses modalités de régénération forestière assistée avec plantation de Millettia laurentii dans les savanes du Plateau des Bateke en l’absence du feu. Ainsi la présente étude vise à évaluer la croissance de Millettia laurentii en association avec Acacia mangium, Manihot esculenta mise en défens pour éviter le feu de brousse. Le dispositif expérimental comprend trois traitements de 2 hectares chacun pour étudier la régénération artificielle de Millettia laurentii en association avec Acacia mangium et Manihot esculenta. Deux de ces traitements étaient plantés avec Wenge et Acacia, sans feu de brousse et un 3e, en régénération naturelle, sans feu aussi a servi de témoin. Le diamètre (en millimètre) et la hauteur (en centimètre) sont deux variables qui ont été prises en compte.
Dans le lambeau forestier, 40 plants de Millettia laurentii ont été suivis en milieu naturel sur une superficie de 1 hectare dont 20 ont bénéficié d’un entretien. Le suivi de Millettia laurentii dans son milieu naturel a été effectué, afin de savoir si les traitements ont eu un effet et à quelle vitesse les jeunes plants ont répondus aux traitements appliqués, et pour pouvoir comparer avec celle dans le milieu artificiel.
Le premier traitement de la régénération artificielle composé de Millettia laurentii en association avec Acacia mangium et Manihot esculenta, sans feu, a donné une moyenne d’évolution élevée de 1.67mm en diamètre et 82.27cm en hauteur par rapport aux 2ièmes et 3ièmes traitements. Dans la régénération naturelle la moyenne de Millettia laurentii assistée est meilleure par rapport au Millettia laurentii non assisté (63.33).
Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur Agronome, Directeur : Professeur Kadiata Kabach , Co-directeur : Professeurs Jean Lejoly, Université de Kinshasa, Fac des Sciences Agronomiques. Le passage fréquent de feux de brousse ne permet pas la reconstitution rapide de la forêt mais au contraire, l’on constate des jachères pauvres en essence ligneuses. Sur le plateau de Bateke la pratique intempestive des feux de brousse est constante. Le passage répété des feux sur des sols de mauvaise qualité, argilo-sableux, supprimant la matière organique et une forte sensibilité à l’érosion et ensuite entraine la migration des animaux.
L’objectif général est d’étudier diverses modalités de régénération forestière assistée avec plantation de Millettia laurentii dans les savanes du Plateau des Bateke en l’absence du feu. Ainsi la présente étude vise à évaluer la croissance de Millettia laurentii en association avec Acacia mangium, Manihot esculenta mise en défens pour éviter le feu de brousse. Le dispositif expérimental comprend trois traitements de 2 hectares chacun pour étudier la régénération artificielle de Millettia laurentii en association avec Acacia mangium et Manihot esculenta. Deux de ces traitements étaient plantés avec Wenge et Acacia, sans feu de brousse et un 3e, en régénération naturelle, sans feu aussi a servi de témoin. Le diamètre (en millimètre) et la hauteur (en centimètre) sont deux variables qui ont été prises en compte.
Dans le lambeau forestier, 40 plants de Millettia laurentii ont été suivis en milieu naturel sur une superficie de 1 hectare dont 20 ont bénéficié d’un entretien. Le suivi de Millettia laurentii dans son milieu naturel a été effectué, afin de savoir si les traitements ont eu un effet et à quelle vitesse les jeunes plants ont répondus aux traitements appliqués, et pour pouvoir comparer avec celle dans le milieu artificiel.
Le premier traitement de la régénération artificielle composé de Millettia laurentii en association avec Acacia mangium et Manihot esculenta, sans feu, a donné une moyenne d’évolution élevée de 1.67mm en diamètre et 82.27cm en hauteur par rapport aux 2ièmes et 3ièmes traitements. Dans la régénération naturelle la moyenne de Millettia laurentii assistée est meilleure par rapport au Millettia laurentii non assisté (63.33).
Etude des possibilités d’amélioration de la filière de production et de transformation agro-industrielle du manioc à Ibi-Village (Province de Kinshasa, RDC). Travail de fin d’étude présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master Bioingénieur (Directeur : Professeur Guy Mergeai, Co-directeur : Professeur Jean Lejoly). Université de Liège, Gembloux Agro Bio Tec.
Un diagnostic a été réalisé au niveau de chacune des étapes de la filière manioc du projet agroforestier Puits de carbone d’Ibi Batéké, afin d’améliorer sa rentabilité et lui permettre d’atteindre une capacité de production et de transformation de 20 tonnes de tubercules frais par jour, ce qui correspond à la quantité de manioc devant être récolté d’ici fin 2012. Au niveau de la production du manioc, les principales propositions d’amélioration de la situation portent sur la réorganisation des transports, la mécanisation des phases dessouchage et du bouturage, le choix des variétés. Au niveau de la transformation de la production, les améliorations proposées concernent le changement d’outil pour l’épluchage, l’amélioration des techniques de rouissage, la réduction du temps de séchage et la réorganisation du personnel.
De plus, une étude concernant la faisabilité d’un projet de décentralisation d’une partie de la production et de la transformation de manioc vers des villages périphériques du domaine d’Ibi a été réalisée. L’objectif de ce projet est, d’une part, l’augmentation des revenus des paysans et, d’autre part, l’amélioration de l’approvisionnement en matière première de l’unité industrielle de production de farine de manioc d’Ibi. L’étude menée permet de conclure que la mise en place d’unités décentralisées de production de micro-cossettes de manioc représente un investissement rentable, d’un montant relativement peu élevé en regard des bénéfices générés.
Un diagnostic a été réalisé au niveau de chacune des étapes de la filière manioc du projet agroforestier Puits de carbone d’Ibi Batéké, afin d’améliorer sa rentabilité et lui permettre d’atteindre une capacité de production et de transformation de 20 tonnes de tubercules frais par jour, ce qui correspond à la quantité de manioc devant être récolté d’ici fin 2012. Au niveau de la production du manioc, les principales propositions d’amélioration de la situation portent sur la réorganisation des transports, la mécanisation des phases dessouchage et du bouturage, le choix des variétés. Au niveau de la transformation de la production, les améliorations proposées concernent le changement d’outil pour l’épluchage, l’amélioration des techniques de rouissage, la réduction du temps de séchage et la réorganisation du personnel.
De plus, une étude concernant la faisabilité d’un projet de décentralisation d’une partie de la production et de la transformation de manioc vers des villages périphériques du domaine d’Ibi a été réalisée. L’objectif de ce projet est, d’une part, l’augmentation des revenus des paysans et, d’autre part, l’amélioration de l’approvisionnement en matière première de l’unité industrielle de production de farine de manioc d’Ibi. L’étude menée permet de conclure que la mise en place d’unités décentralisées de production de micro-cossettes de manioc représente un investissement rentable, d’un montant relativement peu élevé en regard des bénéfices générés.
Détermination du stock de carbone dans la biomasse de forêts en régénération naturelle à Ibi-Village Plateau des Bateke. Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du grade d’Ingénieur Agronome, Option : Eaux et Forêts, Fac Agro, Université de Kinshasa. 62 pages. Directeur : Prof. MENDA KAZAYAWOKO
Aujourd’hui, les préoccupations liées aux changements climatiques deviennent de plus en plus grandissantes. L’intérêt pour les modèles allométriques de calcul des stocks de carbone est aussi grandissant dans les forêts tropicales sèches et humides. C’est dans ce contexte que le présent travail intitulé « Détermination du stock de carbone dans la biomasse de forêts en régénération naturelle à Ibi-Village Plateau de Batéké » intervient en ayant pour objectif spécifique de comparer les modèles allométriques pour une utilisation adaptée à la zone d’étude et pour déterminer le stock de carbone de la parcelle expérimentale de 9 hectares à Ibi-Village.
Avec comme hypothèse, le modèle allométrique proposé par Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) est plus fiable que le modèle de Segura et al. pour l’estimation de stock de carbone à Ibi-Village. (C en t C/ha= V x 0.85052 x 0.9 x 0.6 x 0.66)
En procédant par la méthode destructive, un arbre de l’espèce Macaranga spinosa a été détruit pour déterminer le stock de carbone après le travail de laboratoire, à l’aide de quelle le modèle proposé par Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) a été ajusté : puis comparé à celui de Segura et al. (2005) cité par Saidou (2012) : Y = exp(-1.27 + 2.2 LogD)/2.
Avec le modèle ajusté IPCC, le stock de carbone de la parcelle expérimentale d’Ibi (soit 9 ha) a été évalué à 81 _+0.31 t C pour 9 ha). En conclusion, le modèle ajusté IPCC a donné un meilleur résultat en termes de stock de carbone, 8,9 t C/ha comparé au modèle de Segura et al. (2005) cité par Saidou (2012) qui n’a donné à peine que 5,5 TC/ha. Eu égard à ce qui précède, nous suggérons qu’une étude soit encore abordée dans le site d’Ibi-Village avec un échantillon de taille plus considérable que celle du présent travail mais aussi en y intégrant l’aspect flux de carbone stocké dans l’espace et dans le temps.
NB : Avec 1 t éq CO2 = 3, 67 x 1 t éq C , on obtient donc un stock de 32,7 t éq CO2/ha pour la jeune forêt en régénération.
Ce montant de 32,7 t/ha correspond au tonnage de CO2 fixé par la plantation d’Acacia auriculiformis de 3 ans étudiée par Cassart 2011 (p. 104). Par ailleurs, le CO2 fixé dans l’importante biomasse herbacée et arbustive de la forêt en régénération de la vallée Ibi n’a pas été prise en compte dans cette étude.
Avec comme hypothèse, le modèle allométrique proposé par Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) est plus fiable que le modèle de Segura et al. pour l’estimation de stock de carbone à Ibi-Village. (C en t C/ha= V x 0.85052 x 0.9 x 0.6 x 0.66)
En procédant par la méthode destructive, un arbre de l’espèce Macaranga spinosa a été détruit pour déterminer le stock de carbone après le travail de laboratoire, à l’aide de quelle le modèle proposé par Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) a été ajusté : puis comparé à celui de Segura et al. (2005) cité par Saidou (2012) : Y = exp(-1.27 + 2.2 LogD)/2.
Avec le modèle ajusté IPCC, le stock de carbone de la parcelle expérimentale d’Ibi (soit 9 ha) a été évalué à 81 _+0.31 t C pour 9 ha). En conclusion, le modèle ajusté IPCC a donné un meilleur résultat en termes de stock de carbone, 8,9 t C/ha comparé au modèle de Segura et al. (2005) cité par Saidou (2012) qui n’a donné à peine que 5,5 TC/ha. Eu égard à ce qui précède, nous suggérons qu’une étude soit encore abordée dans le site d’Ibi-Village avec un échantillon de taille plus considérable que celle du présent travail mais aussi en y intégrant l’aspect flux de carbone stocké dans l’espace et dans le temps.
NB : Avec 1 t éq CO2 = 3, 67 x 1 t éq C , on obtient donc un stock de 32,7 t éq CO2/ha pour la jeune forêt en régénération.
Ce montant de 32,7 t/ha correspond au tonnage de CO2 fixé par la plantation d’Acacia auriculiformis de 3 ans étudiée par Cassart 2011 (p. 104). Par ailleurs, le CO2 fixé dans l’importante biomasse herbacée et arbustive de la forêt en régénération de la vallée Ibi n’a pas été prise en compte dans cette étude.
Pertinence et modalités des Paiements pour Services Environnementaux (PSE) pour lutter contre la déforestation sur le plateau des Bateke: Le cas d’un programme REDD+ au Sud-Kwamouth. Mémoire pour la validation du mastère spécialisé Forêt, Nature et Société délivré par l’Agro Paris Tech-‐ENGREF
Cette étude s'inscrit dans le cadre d'un projet REDD+ sur le plateau des Bateke en République Démocratique du Congo. A partir d'une revue de littérature et d'un travail d'enquête de terrain auprès des communautés, l’auteur a cherché à caractériser la pertinence et les modalités d’un dispositif de Paiements pour Services Environnementaux (PSE) pour lutter contre la déforestation. L'analyse se concentre sur les facteurs locaux qui peuvent justifier l'utilisation d'incitation économique mais aussi sur l'inscription institutionnelle d'un tel dispositif au regard de l'organisation sociale existante et de la gouvernance coutumière de l'usage des terres. Nous faisons enfin des recommandations pour l’architecture et les modalités d’un programme de PSE au Sud-Kwamouth.
Cette étude s'inscrit dans le cadre d'un projet REDD+ sur le plateau des Bateke en République Démocratique du Congo. A partir d'une revue de littérature et d'un travail d'enquête de terrain auprès des communautés, l’auteur a cherché à caractériser la pertinence et les modalités d’un dispositif de Paiements pour Services Environnementaux (PSE) pour lutter contre la déforestation. L'analyse se concentre sur les facteurs locaux qui peuvent justifier l'utilisation d'incitation économique mais aussi sur l'inscription institutionnelle d'un tel dispositif au regard de l'organisation sociale existante et de la gouvernance coutumière de l'usage des terres. Nous faisons enfin des recommandations pour l’architecture et les modalités d’un programme de PSE au Sud-Kwamouth.
Elaboration d’un plan d’aménagement du territoire par l’approche terroir, Cas de Duale Mitterrand dans le Plateau des Bateke (RDC). Mémoire présenté et défendu en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur Agronome (Directeur : Professeur Jean Ndembo, Co-directeur : Professeur Jean Lejoly) Université de Kinshasa, Fac des Sciences Agronomiques.
Les milieux ruraux considérés comme des greniers des villes urbaines de la République Démocratique du Congo, représentent un réservoir qui procure aux communautés locales des aliments, des médicaments, des produits et divers services (construction, artisanat, teinture etc.). Ils permettent l’expression des valeurs humaines, culturelles et spirituelles fondamentales. Malheureusement, c’est dans ces milieux que l’on enregistre une pauvreté extrême.
Le problème d’occupation des terres s’y pose également avec acuité. C’est pourquoi, dans le cadre de cette étude, nous nous sommes intéressés à un hameau situé au Plateau des Bateke (province de Kinshasa), particulièrement le hameau Duale Mitterrand, pour y intégrer une approche terroir pour une gestion durable des ressources naturelles. Ainsi, nous nous sommes attelés à : (i) identifier les problèmes rencontrés dans le terroir pour une bonne orientation de la planification des ressources ; (ii) répertorier les ressources du hameau pour une affectation rationnelle et une utilisation durable ; (iii) identifier les organisations qui interviennent pour promouvoir les activités économiques dans le terroir ; et (iv) proposer un plan d’affectation des terres pour une bonne gestion du terroir.
Les résultats majeurs, issus de nos enquêtes se présentent comme suit : 40% de la population est jeune, ce qui se traduit par la présence d’une main d’œuvre active dans le hameau, mais sans encadrement particulier. L’activité principale est l’agriculture. En effet, 53% de la population vivent de la culture du manioc, implantée au niveau des galeries forestières, ce qui engendre la déforestation des versants. Par ailleurs, le taux d’analphabètes est élevé, soit 23,5%, suite à l’éloignement des services de bases. En outre, il ressort des entretiens semi structuré (ESS) que les habitants aspirent à un développement durable pour améliorer leurs conditions de vie.
De ce fait, nous proposons, pour ce hameau, une cartographie et un plan d’aménagement en vue d’une affectation, une gestion, et une utilisation rationnelle et durable des terres dans l’optique d’une amélioration des conditions socio-économiques des population et la préservation de l’environnement. Toutefois, notre démarche nécessite une implication particulière des bénéficiaires, à savoir la population locale, dans la gestion du hameau.
Les milieux ruraux considérés comme des greniers des villes urbaines de la République Démocratique du Congo, représentent un réservoir qui procure aux communautés locales des aliments, des médicaments, des produits et divers services (construction, artisanat, teinture etc.). Ils permettent l’expression des valeurs humaines, culturelles et spirituelles fondamentales. Malheureusement, c’est dans ces milieux que l’on enregistre une pauvreté extrême.
Le problème d’occupation des terres s’y pose également avec acuité. C’est pourquoi, dans le cadre de cette étude, nous nous sommes intéressés à un hameau situé au Plateau des Bateke (province de Kinshasa), particulièrement le hameau Duale Mitterrand, pour y intégrer une approche terroir pour une gestion durable des ressources naturelles. Ainsi, nous nous sommes attelés à : (i) identifier les problèmes rencontrés dans le terroir pour une bonne orientation de la planification des ressources ; (ii) répertorier les ressources du hameau pour une affectation rationnelle et une utilisation durable ; (iii) identifier les organisations qui interviennent pour promouvoir les activités économiques dans le terroir ; et (iv) proposer un plan d’affectation des terres pour une bonne gestion du terroir.
Les résultats majeurs, issus de nos enquêtes se présentent comme suit : 40% de la population est jeune, ce qui se traduit par la présence d’une main d’œuvre active dans le hameau, mais sans encadrement particulier. L’activité principale est l’agriculture. En effet, 53% de la population vivent de la culture du manioc, implantée au niveau des galeries forestières, ce qui engendre la déforestation des versants. Par ailleurs, le taux d’analphabètes est élevé, soit 23,5%, suite à l’éloignement des services de bases. En outre, il ressort des entretiens semi structuré (ESS) que les habitants aspirent à un développement durable pour améliorer leurs conditions de vie.
De ce fait, nous proposons, pour ce hameau, une cartographie et un plan d’aménagement en vue d’une affectation, une gestion, et une utilisation rationnelle et durable des terres dans l’optique d’une amélioration des conditions socio-économiques des population et la préservation de l’environnement. Toutefois, notre démarche nécessite une implication particulière des bénéficiaires, à savoir la population locale, dans la gestion du hameau.
Les milieux ruraux considérés comme des greniers des villes urbaines de la République Démocratique du Congo, représentent un réservoir qui procure aux communautés locales des aliments, des médicaments, des produits et divers services (construction, artisanat, teinture etc.). Ils permettent l’expression des valeurs humaines, culturelles et spirituelles fondamentales. Malheureusement, c’est dans ces milieux que l’on enregistre une pauvreté extrême.
Le problème d’occupation des terres s’y pose également avec acuité. C’est pourquoi, dans le cadre de cette étude, nous nous sommes intéressés à un hameau situé au Plateau des Bateke (province de Kinshasa), particulièrement le hameau Duale Mitterrand, pour y intégrer une approche terroir pour une gestion durable des ressources naturelles. Ainsi, nous nous sommes attelés à : (i) identifier les problèmes rencontrés dans le terroir pour une bonne orientation de la planification des ressources ; (ii) répertorier les ressources du hameau pour une affectation rationnelle et une utilisation durable ; (iii) identifier les organisations qui interviennent pour promouvoir les activités économiques dans le terroir ; et (iv) proposer un plan d’affectation des terres pour une bonne gestion du terroir.
Les résultats majeurs, issus de nos enquêtes se présentent comme suit : 40% de la population est jeune, ce qui se traduit par la présence d’une main d’œuvre active dans le hameau, mais sans encadrement particulier. L’activité principale est l’agriculture. En effet, 53% de la population vivent de la culture du manioc, implantée au niveau des galeries forestières, ce qui engendre la déforestation des versants. Par ailleurs, le taux d’analphabètes est élevé, soit 23,5%, suite à l’éloignement des services de bases. En outre, il ressort des entretiens semi structuré (ESS) que les habitants aspirent à un développement durable pour améliorer leurs conditions de vie.
De ce fait, nous proposons, pour ce hameau, une cartographie et un plan d’aménagement en vue d’une affectation, une gestion, et une utilisation rationnelle et durable des terres dans l’optique d’une amélioration des conditions socio-économiques des population et la préservation de l’environnement. Toutefois, notre démarche nécessite une implication particulière des bénéficiaires, à savoir la population locale, dans la gestion du hameau.
Les milieux ruraux considérés comme des greniers des villes urbaines de la République Démocratique du Congo, représentent un réservoir qui procure aux communautés locales des aliments, des médicaments, des produits et divers services (construction, artisanat, teinture etc.). Ils permettent l’expression des valeurs humaines, culturelles et spirituelles fondamentales. Malheureusement, c’est dans ces milieux que l’on enregistre une pauvreté extrême.
Le problème d’occupation des terres s’y pose également avec acuité. C’est pourquoi, dans le cadre de cette étude, nous nous sommes intéressés à un hameau situé au Plateau des Bateke (province de Kinshasa), particulièrement le hameau Duale Mitterrand, pour y intégrer une approche terroir pour une gestion durable des ressources naturelles. Ainsi, nous nous sommes attelés à : (i) identifier les problèmes rencontrés dans le terroir pour une bonne orientation de la planification des ressources ; (ii) répertorier les ressources du hameau pour une affectation rationnelle et une utilisation durable ; (iii) identifier les organisations qui interviennent pour promouvoir les activités économiques dans le terroir ; et (iv) proposer un plan d’affectation des terres pour une bonne gestion du terroir.
Les résultats majeurs, issus de nos enquêtes se présentent comme suit : 40% de la population est jeune, ce qui se traduit par la présence d’une main d’œuvre active dans le hameau, mais sans encadrement particulier. L’activité principale est l’agriculture. En effet, 53% de la population vivent de la culture du manioc, implantée au niveau des galeries forestières, ce qui engendre la déforestation des versants. Par ailleurs, le taux d’analphabètes est élevé, soit 23,5%, suite à l’éloignement des services de bases. En outre, il ressort des entretiens semi structuré (ESS) que les habitants aspirent à un développement durable pour améliorer leurs conditions de vie.
De ce fait, nous proposons, pour ce hameau, une cartographie et un plan d’aménagement en vue d’une affectation, une gestion, et une utilisation rationnelle et durable des terres dans l’optique d’une amélioration des conditions socio-économiques des population et la préservation de l’environnement. Toutefois, notre démarche nécessite une implication particulière des bénéficiaires, à savoir la population locale, dans la gestion du hameau.
Des initiatives pour une meilleure gestion du terroir par les populations à Ibi-Village sur le Plateau des Bateke. Stage en agroforesterie présenté à l’Université Laval en vue de l’obtention du diplôme de Master. Directeur : Professeur Khasa Damase et Olivier Alain. 63 p.
Les lambeaux forestiers du plateau des Batéké, en République démocratique du Congo, subissent des pressions de la part des populations croissantes de la capitale Kinshasa et de ses environs, motivées par la recherche de bois-énergie ainsi que la pratique de l’agriculture itinérante sur brûlis.
Le constat des pertes du couvert forestier ont motivé la création d’un projet puits de carbone à Ibi sur le plateau des Batéké. C’est le premier projet d’Afrique subsaharienne inscrit au Mécanisme de Développement Propre du protocole de Kyoto. À l’intérieur de ce projet, une organisation non gouvernementale, le Groupe d’Initiatives pour l’Agroforesterie en Afrique (GI Agro), se charge du volet développement communautaire.
J’ai réalisé mon stage au sein de cette organisation du mois d’août au mois de décembre 2013. Au cours de cette période, j’ai accompagné les activités de cette organisation dans le but de comprendre et analyser les efforts qu’il fournit pour la promotion de l’agroforesterie ainsi que l’amélioration des conditions de vie des populations afin d’en tirer des enseignements.
Durant mon exposé je présenterai les objectifs, la méthodologie et les principales actions de cette organisation qui milite pour la promotion de l’agroforesterie et du bien-être des populations dans cette région de mon pays en proie à la déforestation.
Les lambeaux forestiers du plateau des Batéké, en République démocratique du Congo, subissent des pressions de la part des populations croissantes de la capitale Kinshasa et de ses environs, motivées par la recherche de bois-énergie ainsi que la pratique de l’agriculture itinérante sur brûlis.
Le constat des pertes du couvert forestier ont motivé la création d’un projet puits de carbone à Ibi sur le plateau des Batéké. C’est le premier projet d’Afrique subsaharienne inscrit au Mécanisme de Développement Propre du protocole de Kyoto. À l’intérieur de ce projet, une organisation non gouvernementale, le Groupe d’Initiatives pour l’Agroforesterie en Afrique (GI Agro), se charge du volet développement communautaire.
J’ai réalisé mon stage au sein de cette organisation du mois d’août au mois de décembre 2013. Au cours de cette période, j’ai accompagné les activités de cette organisation dans le but de comprendre et analyser les efforts qu’il fournit pour la promotion de l’agroforesterie ainsi que l’amélioration des conditions de vie des populations afin d’en tirer des enseignements.
Durant mon exposé je présenterai les objectifs, la méthodologie et les principales actions de cette organisation qui milite pour la promotion de l’agroforesterie et du bien-être des populations dans cette région de mon pays en proie à la déforestation.
Les Paiements pour Services Environnementaux et la lutte contre la pauvreté dans les pays du sud : Exemple d’un Puits de carbone au Congo (RD). Thèse, Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines. 422 p.
Le changement climatique est une réalité qui peut difficilement être ignorée. Pour lutter contre ce phénomène, un ensemble d’outils nationaux et internationaux, réglementaires et volontaires, incitatifs et coercitifs sont mis en place. Parmi la cohorte de mécanismes, une forme semble être de plus en plus privilégiée : les Paiements pour Services Environnementaux (PSE). La présente thèse a pour objectif d’identifier les raisons d’une telle popularisation auprès de différents acteurs internationaux et nationaux mais également publics et privés. Il semble que les PSE soient considérés par l’ensemble de ces derniers comme étant en mesure de combiner une protection de l’environnement et le développement des populations locales. Cependant, la réduction de la pauvreté engendrée est-elle durable ? Les propos sont alors illustrés à travers un cas d’étude présent au Congo (Puits de carbone Ibi-Bateke). Pour ce faire, une analyse institutionnelle de la montée en puissance du projet, ainsi qu’une analyse de l’impact de ce dernier sur les populations locales et leur vulnérabilité sont effectuées.
Le changement climatique est une réalité qui peut difficilement être ignorée. Pour lutter contre ce phénomène, un ensemble d’outils nationaux et internationaux, réglementaires et volontaires, incitatifs et coercitifs sont mis en place. Parmi la cohorte de mécanismes, une forme semble être de plus en plus privilégiée : les Paiements pour Services Environnementaux (PSE). La présente thèse a pour objectif d’identifier les raisons d’une telle popularisation auprès de différents acteurs internationaux et nationaux mais également publics et privés. Il semble que les PSE soient considérés par l’ensemble de ces derniers comme étant en mesure de combiner une protection de l’environnement et le développement des populations locales. Cependant, la réduction de la pauvreté engendrée est-elle durable ? Les propos sont alors illustrés à travers un cas d’étude présent au Congo (Puits de carbone Ibi-Bateke). Pour ce faire, une analyse institutionnelle de la montée en puissance du projet, ainsi qu’une analyse de l’impact de ce dernier sur les populations locales et leur vulnérabilité sont effectuées.
Le mécanisme de développement propre du Protocole de Kyoto pourrait-il contribuer au développement en RDC.
La question principale de la composition de ce mémoire consiste à savoir si le Mécanisme du Développement Propre pourrait être un facteur de développement en RDC. Ce questionnement s’ensuit d’une réponse positive mais sous certaines conditions. Il est impératif de rappeler que le développement du pays ne peut pas uniquement s’effectuer avec ce mécanisme et l’aide constante des institutions internationales. Comme a pu énoncer le rapport 2003 sur le développement de la Banque Mondiale « Les ressources sociales et écologiques sont fondamentales mais négligées». Il est indispensable que le pays effectue des efforts considérables pour rehausser le niveau de l’éducation, la création d’emploi, les soins de santé ou encore le cessez-le-feu à l’Est du pays. Le renforcement de ses institutions est également non négligeable pour le développement du pays. Sans cela, la RDC ne pourra pas se développer comme elle le souhaite et son indice de développement humain restera en mauvaise posture comme c’est le cas à l’heure actuelle.
Qu’en est-il réellement de l’avenir du troisième pilier, le pilier environnemental mis en exergue lors de la conférence de RIO92 ? Sera-t-il toujours mis en priorité dans le futur ou bien la RDC se contentera de laisser la nature absorber les émissions de CO2 comme elle le faisait auparavant grâce à ses richesses forestières et fluviales capable d’absorber les émissions de CO2? Ces questions ouvertes pourront être posées maintes fois mais ce qui est important de rappeler est que la sensibilisation contre le réchauffement climatique ne pourra pas rentrer dans les mœurs de la population congolaise tant qu’elle ne dispose pas d’autres alternatives pour subvenir à leurs besoins, comme par exemple la coupe illégale de bois. Aussi longtemps que la coupe illégale des arbres ne sera pas sanctionnée sévèrement et que des alternatives ne sont pas à la portée de la population, le gouvernement s’impliquera dans une lutte contre le réchauffement climatique qui génèrera uniquement des retombées sur le court et moyen terme ; ce qui ne répond pas à la définition du développement durable considéré comme « un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre le bien-être des générations futures ». La prise de conscience de la population reste à jamais le facteur déterminant pour un résultat positif à long terme.
L’entreprenariat dans le Mécanisme de Développement Propre en RDC peut jouer un rôle important : Les entreprises ayant décidé d’investir dans divers projets conformes au Protocole de Kyoto contribuent activement au développement de la RDC et ce en exploitant de manière durable les ressources naturelles du pays. Parmi les entreprises investissant dans le Mécanisme de Développement Propre, deux d’entre elles se mobilisant pour lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts furent sélectionnées dans le cadre de ce mémoire. Ces entreprises adoptent des stratégies innovantes qui contribuent de manière efficace aux trois piliers de développement énoncés lors de la conférence de Rio en 1992. Ces deux entreprises originaire de la RDC sont Novacel Sprl et GH Investment Sprl134 qui ont décidé d’investir dans le développement durable; un secteur encore sous-exploité dans le pays. Cette analyse approfondie de Novacel à Ibi-Village et au Sud Kwamouth permet non seulement de prendre conscience des bienfaits de l’exploitation durable des ressources naturelles, mais également de la gestion dont elle a pu faire preuve afin de mener à bien un projet du MDP tout en suivant les réglementations assez complexes exigées par le Protocole de Kyoto. Mémoire Ichec, Bruxelles.
La question principale de la composition de ce mémoire consiste à savoir si le Mécanisme du Développement Propre pourrait être un facteur de développement en RDC. Ce questionnement s’ensuit d’une réponse positive mais sous certaines conditions. Il est impératif de rappeler que le développement du pays ne peut pas uniquement s’effectuer avec ce mécanisme et l’aide constante des institutions internationales. Comme a pu énoncer le rapport 2003 sur le développement de la Banque Mondiale « Les ressources sociales et écologiques sont fondamentales mais négligées». Il est indispensable que le pays effectue des efforts considérables pour rehausser le niveau de l’éducation, la création d’emploi, les soins de santé ou encore le cessez-le-feu à l’Est du pays. Le renforcement de ses institutions est également non négligeable pour le développement du pays. Sans cela, la RDC ne pourra pas se développer comme elle le souhaite et son indice de développement humain restera en mauvaise posture comme c’est le cas à l’heure actuelle.
Qu’en est-il réellement de l’avenir du troisième pilier, le pilier environnemental mis en exergue lors de la conférence de RIO92 ? Sera-t-il toujours mis en priorité dans le futur ou bien la RDC se contentera de laisser la nature absorber les émissions de CO2 comme elle le faisait auparavant grâce à ses richesses forestières et fluviales capable d’absorber les émissions de CO2? Ces questions ouvertes pourront être posées maintes fois mais ce qui est important de rappeler est que la sensibilisation contre le réchauffement climatique ne pourra pas rentrer dans les mœurs de la population congolaise tant qu’elle ne dispose pas d’autres alternatives pour subvenir à leurs besoins, comme par exemple la coupe illégale de bois. Aussi longtemps que la coupe illégale des arbres ne sera pas sanctionnée sévèrement et que des alternatives ne sont pas à la portée de la population, le gouvernement s’impliquera dans une lutte contre le réchauffement climatique qui génèrera uniquement des retombées sur le court et moyen terme ; ce qui ne répond pas à la définition du développement durable considéré comme « un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre le bien-être des générations futures ». La prise de conscience de la population reste à jamais le facteur déterminant pour un résultat positif à long terme.
L’entreprenariat dans le Mécanisme de Développement Propre en RDC peut jouer un rôle important : Les entreprises ayant décidé d’investir dans divers projets conformes au Protocole de Kyoto contribuent activement au développement de la RDC et ce en exploitant de manière durable les ressources naturelles du pays. Parmi les entreprises investissant dans le Mécanisme de Développement Propre, deux d’entre elles se mobilisant pour lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts furent sélectionnées dans le cadre de ce mémoire. Ces entreprises adoptent des stratégies innovantes qui contribuent de manière efficace aux trois piliers de développement énoncés lors de la conférence de Rio en 1992. Ces deux entreprises originaire de la RDC sont Novacel Sprl et GH Investment Sprl134 qui ont décidé d’investir dans le développement durable; un secteur encore sous-exploité dans le pays. Cette analyse approfondie de Novacel à Ibi-Village et au Sud Kwamouth permet non seulement de prendre conscience des bienfaits de l’exploitation durable des ressources naturelles, mais également de la gestion dont elle a pu faire preuve afin de mener à bien un projet du MDP tout en suivant les réglementations assez complexes exigées par le Protocole de Kyoto. Mémoire Ichec, Bruxelles.
Puits de carbone Ibi-Batéké et amélioration du bien-être des paysans par la promotion des systèmes de production durables au plateau des Batéké/République démocratique du Congo. Rapport de stage à Ibi du 6 juin au 5 septembre 2014, présenté à l’Université Laval dans le cadre de la préparation du diplôme de PhD (doctorat). Canada, 73 p.
Séjour en insertion dans l’ONG GI Agro, Secteur d’activité agroforestier Ibi-Village, Plateau des Bateke, RD Congo. Rapport de stage de fin d’étude à l’Institut Supérieur Industriel en agronomie (ISIa) en vue de l’obtention du titre d’ingénieur agronome à finalité agronomie des régions tropicales, 28 p. Huy, Belgique.
Rendement des plantes cultivées en systèmes agroforestiers : croissance du manioc en fonction de la couverture du sol à Ibi, Plateau des Bateke, RD Congo. Université de Montpellier, Master Ecologie – Biodiversité, Spécialité Biodiversité Végétale Tropicale. 51 p.
La présente étude, menée sur le sol acide et sableux du plateau Batéké (RDC), vise à caractériser l’influence de différents types de paillis sur la croissance du manioc (Manihot esculenta Crantz) au cours des trois premiers mois. Les paramètres étudiés sont la nature du matériel végétal utilisé (litière d’Acacia auriculiformis ou mélange d’Hyparrhenia diplandra et Loudetia simplex) ainsi que la densité du paillis (1 ou 4 kg/m²). Les résultats obtenus montrent que la hauteur des plants, le nombre et la taille des feuilles sont influencés positivement par les paillis ayant une densité de 4 kg/m². Le type de matériel végétal utilisé n’a pas d’influence significative. La principale amélioration du sol due aux paillis épais et pouvant expliquer leurs effets consiste en une meilleure capacité de rétention de l’humidité en surface. L’étude ayant lieu dans un système agroforestier (type « culture en couloir »), on a également étudié l’impact de l’ombrage apporté par les arbres de bordure (Acacia mangium) sur les cultures. Les résultats de l’analyse indiquent une influence positive de l’ombrage sur la hauteur des tiges et une influence négative des extremums (ensoleillement maximum et ombrage maximum) sur le nombre de feuilles.
La présente étude, menée sur le sol acide et sableux du plateau Batéké (RDC), vise à caractériser l’influence de différents types de paillis sur la croissance du manioc (Manihot esculenta Crantz) au cours des trois premiers mois. Les paramètres étudiés sont la nature du matériel végétal utilisé (litière d’Acacia auriculiformis ou mélange d’Hyparrhenia diplandra et Loudetia simplex) ainsi que la densité du paillis (1 ou 4 kg/m²). Les résultats obtenus montrent que la hauteur des plants, le nombre et la taille des feuilles sont influencés positivement par les paillis ayant une densité de 4 kg/m². Le type de matériel végétal utilisé n’a pas d’influence significative. La principale amélioration du sol due aux paillis épais et pouvant expliquer leurs effets consiste en une meilleure capacité de rétention de l’humidité en surface. L’étude ayant lieu dans un système agroforestier (type « culture en couloir »), on a également étudié l’impact de l’ombrage apporté par les arbres de bordure (Acacia mangium) sur les cultures. Les résultats de l’analyse indiquent une influence positive de l’ombrage sur la hauteur des tiges et une influence négative des extremums (ensoleillement maximum et ombrage maximum) sur le nombre de feuilles.
Comparaison du rendement en makala entre trois techniques de carbonisation traditionnelles, sur le plateau des Bateke, RD Congo. Université de Montpellier, Master Ecologie – Biodiversité, Spécialité Biodiversité Végétale Tropicale. 37 p.
Le projet Puits de Carbone d'Ibi-Bateke (PDCI-B, plateau des Bateke, commune de Kinshasa, RDC) s'est engagé à réduire la pression sur les forêts tropicales humides naturelles par la plantation de plusieurs centaines d'hectares d'Acacia auriculiformis destinés à l'agroforesterie et à la production de charbon de bois (makala). Récemment, il a été proposé de nouvelles techniques de carbonisation traditionnelles dites améliorées, afin d'avoir un meilleur rendement en makala. Le but premier étant d'améliorer la vie paysanne sur le plateau, les fermiers pouvant vendre plus de makala. Deux techniques améliorées sont proposées : la traditionnelle améliorée et la traditionnelle améliorée avec évents et cheminée métalliques. L'hypothèse est que les techniques améliorées auraient un meilleur rendement en makala et permettraient une carbonisation plus rapide. L'étude qui suit rapporte l'expérience qui a permis de comparer le rendement en makala entre 3 meules traditionnelles, 3 meules améliorées et 3 meules améliorées métalliques, de mêmes dimensions. La comparaison se base sur un seul paramètre : le système d'aération de la meule. Les résultats ne vérifient pas les hypothèses, les rendements des meules améliorées sont inférieurs aux rendements des traditionnelles. Cette étude ouvre des portes pour d'autres études et nécessite de nouvelles expérimentions sur le sujet afin d'expliquer ces résultats.
Le projet Puits de Carbone d'Ibi-Bateke (PDCI-B, plateau des Bateke, commune de Kinshasa, RDC) s'est engagé à réduire la pression sur les forêts tropicales humides naturelles par la plantation de plusieurs centaines d'hectares d'Acacia auriculiformis destinés à l'agroforesterie et à la production de charbon de bois (makala). Récemment, il a été proposé de nouvelles techniques de carbonisation traditionnelles dites améliorées, afin d'avoir un meilleur rendement en makala. Le but premier étant d'améliorer la vie paysanne sur le plateau, les fermiers pouvant vendre plus de makala. Deux techniques améliorées sont proposées : la traditionnelle améliorée et la traditionnelle améliorée avec évents et cheminée métalliques. L'hypothèse est que les techniques améliorées auraient un meilleur rendement en makala et permettraient une carbonisation plus rapide. L'étude qui suit rapporte l'expérience qui a permis de comparer le rendement en makala entre 3 meules traditionnelles, 3 meules améliorées et 3 meules améliorées métalliques, de mêmes dimensions. La comparaison se base sur un seul paramètre : le système d'aération de la meule. Les résultats ne vérifient pas les hypothèses, les rendements des meules améliorées sont inférieurs aux rendements des traditionnelles. Cette étude ouvre des portes pour d'autres études et nécessite de nouvelles expérimentions sur le sujet afin d'expliquer ces résultats.
Effet de l’application d’engrais minéral complet NPK et de biochar sur les performances de la culture pure du manioc et de l’association manioc - maïs dans les conditions du plateau des Batéké/République Démocratique du Congo (RDC). Tropicultura, 34 (1) : 1-9
Sylviculture du Millettia laurentii De Wild. (Wenge) par macroboutures dans les savanes herbeuses du plateau des Batéké à Ibi/RD Congo. International Journal of Innovation and Applied Studies, ISSN 2028-9324 Vol. 12 No. 1 Jul., pp. 123-131.
Effets de lisière et de litière dans des savanes mises en défens contre les feux à Ibi-Batéké/République Démocratique du Congo. Revue Scientifique et Technique Forêt et Environnement du Bassin du Congo (RIFFEAC), Volume 5, pp 54-62.
Essai de plantation de Millettia laurentii De Wild. (Wengé) dans les savanes herbeuses du plateau des Batéké à Ibi-village, République Démocratique du Congo; Afrique science 11(5) (2015) 447- 458.
Potentiel d’amélioration de la fertilité des sols sableux et acides de Kinshasa en République Démocratique du Congo par l’usage du charbon de bois (biochar), de la biomasse végétale et des engrais minéraux. Thèse de Doctorat en Aménagement et Gestion Intégrés des Forêts et Territoires Tropicaux, ERAIFT (Unikin).
Ce travail traite de l’amélioration de la productivité de sols sableux et acides de la province de Kinshasa (RDC) par le recours au charbon de bois broyé (biochar) et à la biomasse de Tithonia diversifolia en complément à l’engrais minéral. Pour évaluer l’effet de ces intrants, trois expériences ont été réalisées dont deux en champ cultural au Mont amba et à Ibi et une en lysimètre à Lukunga. L’expérience du Mont Amba a porté sur l’évaluation de l’effet du biochar et de la biomasse de Tithonia divesifolia combinés à l’engrais minéral sur les propriétés du sol et sur les paramètres de croissance et de production, les exportations et l’utilisation des éléments minéraux par la culture du maïs. Celle d’Ibi a concerné l’évaluation de l’effet du biochar combiné à l’engrais minéral sur les propriétés du sol et sur les paramètres de croissance et de production de l’association manioc-maïs. Celle de Lukunga a consisté à évaluer l’effet du biochar sur la percolation de l’eau et des éléments minéraux (N, K et P) et sur l’accès à l’eau par les plantes. Enfin, une enquête au niveau des ménages à été effectuée pour caractériser l’agriculture de Dumi, de Mbankana et d’Ibi au plateau des Batéké.
Les résultats de cette étude ont montré qu’au Mont Amba, l’apport du biochar combiné à l’engrais minéral a réduit l’acidité et la saturation en aluminium du sol après deux campagnes culturales. Le pH de 5,18 et la saturation en aluminium de 73% à l’état initial du sol sont passés respectivement à 6,07 et à 44,67% dans le sol au biochar. De plus, l’apport du biochar et de la biomasse de Tithonia diversifolia combinés à l’engrais minéral a augmenté la teneur en carbone, en phosphore, en potassium, la CEC du sol, le rendement en grains, les exportations et l’utilisation des éléments minéraux par la culture du maïs. Aussi, les bénéfices bruts générés par les traitements au biochar et au Tithonia diversifolia ont été supérieurs à ceux des autres traitements. A Ibi, l’apport du biochar combiné à l’engrais minéral a réduit l’acidité, la saturation en aluminium et a augmenté la teneur en carbone, en potassium, la CEC du sol, le rendement des cultures associées manioc-maïs après deux campagnes culturales. Le pH de 5,15 et la saturation en aluminium de 58,38% à l’état initial du sol sont passés respectivement à 6,15 et à 38% dans le sol au biochar. En plus, le bénéfice brut généré par le traitement au biochar combiné à l’engrais minéral a été supérieur à ceux des autres traitements. Par ailleurs, les bénéfices bruts générés par les traitements sous association culturale ont été supérieurs aux bénéfices bruts des traitements sous culture pure du manioc.
Tenant compte des quantités d’Azote, de phosphore et de potassium apportées dans chaque lysimètre, le taux des percolations a été respectivement de 8,1%, 5,7% et 4,4% dans le sol témoin et de 0,42%, 0,27% et 0,1% dans le sol avec biochar. De même, la tension de l’eau dans le sol témoin a été largement supérieure à celle du sol au biochar. Ainsi, l’eau dans le sol amendé au biochar a été facilement mobilisable par les plantes que celle du sol témoin.
L’enquête dans les ménages a montré que l’agriculture à Dumi, à Mbankana et à Ibi est traditionnelle et dépendante de la nature si bien qu’elle constitue la première source génératrice de revenu. Ses principales contraintes sont liées au système agricole sur brûlis et à la faible productivité du sol exacerbée par les effets du changement climatique. Ce dernier se manifeste par les sècheresses prolongées, l’irrégularité dans le retour des pluies, les chaleurs excessives et les vents violents. Les conséquences sur le plan agricole sont le dessèchement des cultures, la fréquence accrue des maladies et des attaques des ravageurs des cultures, la réduction des rendements des cultures, etc.
Mots clés : République Démocratique du Congo, sol sableux et acide, fertilité du sol, Charbon de bois, Tithonia diversifolia, engrais minéral, Zea mays, Manihot esculenta
Ce travail traite de l’amélioration de la productivité de sols sableux et acides de la province de Kinshasa (RDC) par le recours au charbon de bois broyé (biochar) et à la biomasse de Tithonia diversifolia en complément à l’engrais minéral. Pour évaluer l’effet de ces intrants, trois expériences ont été réalisées dont deux en champ cultural au Mont amba et à Ibi et une en lysimètre à Lukunga. L’expérience du Mont Amba a porté sur l’évaluation de l’effet du biochar et de la biomasse de Tithonia divesifolia combinés à l’engrais minéral sur les propriétés du sol et sur les paramètres de croissance et de production, les exportations et l’utilisation des éléments minéraux par la culture du maïs. Celle d’Ibi a concerné l’évaluation de l’effet du biochar combiné à l’engrais minéral sur les propriétés du sol et sur les paramètres de croissance et de production de l’association manioc-maïs. Celle de Lukunga a consisté à évaluer l’effet du biochar sur la percolation de l’eau et des éléments minéraux (N, K et P) et sur l’accès à l’eau par les plantes. Enfin, une enquête au niveau des ménages à été effectuée pour caractériser l’agriculture de Dumi, de Mbankana et d’Ibi au plateau des Batéké.
Les résultats de cette étude ont montré qu’au Mont Amba, l’apport du biochar combiné à l’engrais minéral a réduit l’acidité et la saturation en aluminium du sol après deux campagnes culturales. Le pH de 5,18 et la saturation en aluminium de 73% à l’état initial du sol sont passés respectivement à 6,07 et à 44,67% dans le sol au biochar. De plus, l’apport du biochar et de la biomasse de Tithonia diversifolia combinés à l’engrais minéral a augmenté la teneur en carbone, en phosphore, en potassium, la CEC du sol, le rendement en grains, les exportations et l’utilisation des éléments minéraux par la culture du maïs. Aussi, les bénéfices bruts générés par les traitements au biochar et au Tithonia diversifolia ont été supérieurs à ceux des autres traitements. A Ibi, l’apport du biochar combiné à l’engrais minéral a réduit l’acidité, la saturation en aluminium et a augmenté la teneur en carbone, en potassium, la CEC du sol, le rendement des cultures associées manioc-maïs après deux campagnes culturales. Le pH de 5,15 et la saturation en aluminium de 58,38% à l’état initial du sol sont passés respectivement à 6,15 et à 38% dans le sol au biochar. En plus, le bénéfice brut généré par le traitement au biochar combiné à l’engrais minéral a été supérieur à ceux des autres traitements. Par ailleurs, les bénéfices bruts générés par les traitements sous association culturale ont été supérieurs aux bénéfices bruts des traitements sous culture pure du manioc.
Tenant compte des quantités d’Azote, de phosphore et de potassium apportées dans chaque lysimètre, le taux des percolations a été respectivement de 8,1%, 5,7% et 4,4% dans le sol témoin et de 0,42%, 0,27% et 0,1% dans le sol avec biochar. De même, la tension de l’eau dans le sol témoin a été largement supérieure à celle du sol au biochar. Ainsi, l’eau dans le sol amendé au biochar a été facilement mobilisable par les plantes que celle du sol témoin.
L’enquête dans les ménages a montré que l’agriculture à Dumi, à Mbankana et à Ibi est traditionnelle et dépendante de la nature si bien qu’elle constitue la première source génératrice de revenu. Ses principales contraintes sont liées au système agricole sur brûlis et à la faible productivité du sol exacerbée par les effets du changement climatique. Ce dernier se manifeste par les sècheresses prolongées, l’irrégularité dans le retour des pluies, les chaleurs excessives et les vents violents. Les conséquences sur le plan agricole sont le dessèchement des cultures, la fréquence accrue des maladies et des attaques des ravageurs des cultures, la réduction des rendements des cultures, etc.
Mots clés : République Démocratique du Congo, sol sableux et acide, fertilité du sol, Charbon de bois, Tithonia diversifolia, engrais minéral, Zea mays, Manihot esculenta
Évolution naturelle de savanes mises en défens à Ibi-village sur le plateau des Bateke, en République Démocratique du Congo. Thèse de Doctorat en Sciences agronomiques, Université de Kinshasa.
En République Démocratique du Congo (RDC), les savanes couvrent 76,8 millions d’hectares et constituent le second type d’écosystème après les forêts denses qui représentent 10% des forêts au niveau mondial. Ces formations herbeuses et arbustives offrent des potentialités importantes de séquestration du dioxyde de carbone pouvant contribuer par le fait même à la lutte contre le réchauffement climatique. C’est dans cette optique que se situe cette thèse intitulée « Évolution naturelle de savanes mises en défens à Ibi-village sur le plateau des Bateke en République Démocratique du Congo» dans le cadre du projet puits carbone d’IBI-Bateke.
L’objectif général de notre recherche est d’étudier l’évolution naturelle en absence de feu de savanes situées dans des zones climatiques avec précipitations abondantes. Le plateau des Bateke nous a servi d’analyse de cas. Les inventaires floristiques et dendrométriques de la strate arbustive et arborescente de nos dispositifs hiérarchiques, ont permis de suivre ce processus naturel en tenant compte du gradient écologique dans les trois types de formations végétales (îlot forestier, la galerie forestière et la plantation d’Acacia auriculiformis). Nous avons mis en défens des savanes arbustives du plateau des Bateke pour étudier leur transformation naturelle vers une forêt, leur établissement, qualité, régénération forestière et en déterminer le taux de séquestration du carbone à l’aide des équations allométriques de Chave et al. (2005). Nous avons obtenu des valeurs moyennes de 107,477 t/ha de biomasse totale soit 51,05 Mg C/ha dans la galerie forestière, 103,772 t/ha de biomasse totale soit 49,29 Mg C/ha dans l’Îlot forestier, et 22,336 t/ha de biomasse totale soit 10,60 Mg C/ha dans la plantation. La mise en défens a stimulé l’installation des espèces forestières, et par le fait même accéléré la production de biomasse et donc la fixation de carbone. La comparaison de la richesse et la diversité spécifiques de l’Îlot et la galerie montre 22 familles botaniques inventoriées avec 55 espèces dans l’îlot forestier contre 27 familles dont 58 espèces dans la galerie. L’analyse canonique réalisée entre les variables de croissance et les variables environnementales révèle qu’il existe effectivement des relations fortes entre les deux groupes de variables considérées.
Mots Clés : Galerie forestière, Îlot forestier, mise en défens, plantation d’Acacia auriculiformis, reforestation, régénération naturelle, République Démocratique du Congo, savanes.
En République Démocratique du Congo (RDC), les savanes couvrent 76,8 millions d’hectares et constituent le second type d’écosystème après les forêts denses qui représentent 10% des forêts au niveau mondial. Ces formations herbeuses et arbustives offrent des potentialités importantes de séquestration du dioxyde de carbone pouvant contribuer par le fait même à la lutte contre le réchauffement climatique. C’est dans cette optique que se situe cette thèse intitulée « Évolution naturelle de savanes mises en défens à Ibi-village sur le plateau des Bateke en République Démocratique du Congo» dans le cadre du projet puits carbone d’IBI-Bateke.
L’objectif général de notre recherche est d’étudier l’évolution naturelle en absence de feu de savanes situées dans des zones climatiques avec précipitations abondantes. Le plateau des Bateke nous a servi d’analyse de cas. Les inventaires floristiques et dendrométriques de la strate arbustive et arborescente de nos dispositifs hiérarchiques, ont permis de suivre ce processus naturel en tenant compte du gradient écologique dans les trois types de formations végétales (îlot forestier, la galerie forestière et la plantation d’Acacia auriculiformis). Nous avons mis en défens des savanes arbustives du plateau des Bateke pour étudier leur transformation naturelle vers une forêt, leur établissement, qualité, régénération forestière et en déterminer le taux de séquestration du carbone à l’aide des équations allométriques de Chave et al. (2005). Nous avons obtenu des valeurs moyennes de 107,477 t/ha de biomasse totale soit 51,05 Mg C/ha dans la galerie forestière, 103,772 t/ha de biomasse totale soit 49,29 Mg C/ha dans l’Îlot forestier, et 22,336 t/ha de biomasse totale soit 10,60 Mg C/ha dans la plantation. La mise en défens a stimulé l’installation des espèces forestières, et par le fait même accéléré la production de biomasse et donc la fixation de carbone. La comparaison de la richesse et la diversité spécifiques de l’Îlot et la galerie montre 22 familles botaniques inventoriées avec 55 espèces dans l’îlot forestier contre 27 familles dont 58 espèces dans la galerie. L’analyse canonique réalisée entre les variables de croissance et les variables environnementales révèle qu’il existe effectivement des relations fortes entre les deux groupes de variables considérées.
Mots Clés : Galerie forestière, Îlot forestier, mise en défens, plantation d’Acacia auriculiformis, reforestation, régénération naturelle, République Démocratique du Congo, savanes.
Régénération forestière assistée avec Millettia laurentii De Wild. dans les savanes mises en défens au plateau des Batéké: cas d'Ibi-village, République Démocratique du Congo. Thèse de Doctorat en Aménagement et Gestion Intégrés des Forêts et Territoires Tropicaux, ERAIFT (Unikin).
Cette étude a été réalisée dans le but de proposer une technique sylvicole susceptible d'améliorer la qualité de fût de Millettia laurentii De Wild. (Wengé) en dehors de son habitat naturel. M. laurentii est une espèce des forêts denses tropicales humides à haute valeur commerciale ; elle est cependant sur-exploitée en République Démocratique du Congo (RDC) à cause de la qualité de son bois. Par ailleurs, aucune étude sylvicole de cette espèce n'est proposée jusqu'à présent. Un essai de plantation de cette espèce a été testé par la technique de noyaux forestiers en savane herbeuse du plateau des Batéké sur 4 hectares (n=144) mettant en place quatre modèles sylvicoles : avec ou sans ombrage d'Acacia mangium Wild et avec ou sans Manioc (Manihot esculenta Crantz) autour des jeunes plantules de Wengé.
Les résultats ont montré que dans les deux traitements où le Wengé a été à l'ombre, entouré des A. mangium et/ou sans manioc; les croissances en hauteur sont nettement plus élevées, avec une tige non ramifiée susceptible de fournir un fût droit dans l’avenir. Les deux autres traitements où les plantules de Wengé n'ont pas été entourées d’A. mangium mais seulement du Manioc ou plantées sur sol nu, ont par contre donné des tiges courtes et ramifiées. La technique utilisant des macroboutures a été également développée sur une parcelle d'un quart d'hectare (n=196) regroupant respectivement les macroboutures à hauteur de 1,50, 1,30, 1 et 0,75 mètre au dessus de sol dans le but de mettre en évidence le meilleur traitement qui donne un bon taux des bourgeons (futures branches) qui gagnent le dessus sur les graminnées. Après 33 mois d'observation, les traitements de 1 et 0,75 mètre de hauteur ont montré le pourcentage le plus élevé en nombre des bourgeonnements soit 75,5% avec une moyenne de 9,8±5,1 chez les macroboutures de 1 mètre suivi de 69,3% avec une moyenne de 6,7±4,1 chez les macroboutures de 0,75 mètre. Dans les traitements avec les macroboutures de 1,50 et 1,30 mètre de haut, le taux de bourgeonnement a été respectivement de 63,2% avec une moyenne de 5,7±4,6. Le taux de mortalité a été de 12% pour les macroboutures de 1mètre, 14% pour celles de 0,75 mètre, 18% et 16% pour les macroboutures de 1,5 et 1,3 mètre.
L'évolution de la végétation a été également étudiée par l'effet de litière (dans les noyaux forestiers) et de lisière (entre les N.F) pour suivre la dynamique de cette savane mise en défens. 32 inventaires sur des placettes de 5x5m soit 25m2 ont été réalisés dans la savane témoin (savane qui brûle chaque année), dans la savane mise en défens, à l'ombre de noyaux forestiers (litière) et dans la lisière, située entre ces deux noyaux forestiers. Après deux ans de mise en défens de cette savane contre le feu, les résultats des inventaires floristiques, ont permis d'identifier 132 espèces végétales appartenant à 110 genres et 49 familles. Ces résultats ont montré une augmentation des ligneux, le nombre de pieds d'espèces dans la savane mise en défens qui, après deux ans, est passé de 994 à 5049 soit de 9,1 à 46,1% par unité de surface. Par contre la savane témoin est restée stable, caractérisée par des graminées et un petit nombre des ligneux.
Mots clés : Régénération, Millettia laurentii, savanes, Ibi-village.
Cette étude a été réalisée dans le but de proposer une technique sylvicole susceptible d'améliorer la qualité de fût de Millettia laurentii De Wild. (Wengé) en dehors de son habitat naturel. M. laurentii est une espèce des forêts denses tropicales humides à haute valeur commerciale ; elle est cependant sur-exploitée en République Démocratique du Congo (RDC) à cause de la qualité de son bois. Par ailleurs, aucune étude sylvicole de cette espèce n'est proposée jusqu'à présent. Un essai de plantation de cette espèce a été testé par la technique de noyaux forestiers en savane herbeuse du plateau des Batéké sur 4 hectares (n=144) mettant en place quatre modèles sylvicoles : avec ou sans ombrage d'Acacia mangium Wild et avec ou sans Manioc (Manihot esculenta Crantz) autour des jeunes plantules de Wengé.
Les résultats ont montré que dans les deux traitements où le Wengé a été à l'ombre, entouré des A. mangium et/ou sans manioc; les croissances en hauteur sont nettement plus élevées, avec une tige non ramifiée susceptible de fournir un fût droit dans l’avenir. Les deux autres traitements où les plantules de Wengé n'ont pas été entourées d’A. mangium mais seulement du Manioc ou plantées sur sol nu, ont par contre donné des tiges courtes et ramifiées. La technique utilisant des macroboutures a été également développée sur une parcelle d'un quart d'hectare (n=196) regroupant respectivement les macroboutures à hauteur de 1,50, 1,30, 1 et 0,75 mètre au dessus de sol dans le but de mettre en évidence le meilleur traitement qui donne un bon taux des bourgeons (futures branches) qui gagnent le dessus sur les graminnées. Après 33 mois d'observation, les traitements de 1 et 0,75 mètre de hauteur ont montré le pourcentage le plus élevé en nombre des bourgeonnements soit 75,5% avec une moyenne de 9,8±5,1 chez les macroboutures de 1 mètre suivi de 69,3% avec une moyenne de 6,7±4,1 chez les macroboutures de 0,75 mètre. Dans les traitements avec les macroboutures de 1,50 et 1,30 mètre de haut, le taux de bourgeonnement a été respectivement de 63,2% avec une moyenne de 5,7±4,6. Le taux de mortalité a été de 12% pour les macroboutures de 1mètre, 14% pour celles de 0,75 mètre, 18% et 16% pour les macroboutures de 1,5 et 1,3 mètre.
L'évolution de la végétation a été également étudiée par l'effet de litière (dans les noyaux forestiers) et de lisière (entre les N.F) pour suivre la dynamique de cette savane mise en défens. 32 inventaires sur des placettes de 5x5m soit 25m2 ont été réalisés dans la savane témoin (savane qui brûle chaque année), dans la savane mise en défens, à l'ombre de noyaux forestiers (litière) et dans la lisière, située entre ces deux noyaux forestiers. Après deux ans de mise en défens de cette savane contre le feu, les résultats des inventaires floristiques, ont permis d'identifier 132 espèces végétales appartenant à 110 genres et 49 familles. Ces résultats ont montré une augmentation des ligneux, le nombre de pieds d'espèces dans la savane mise en défens qui, après deux ans, est passé de 994 à 5049 soit de 9,1 à 46,1% par unité de surface. Par contre la savane témoin est restée stable, caractérisée par des graminées et un petit nombre des ligneux.
Mots clés : Régénération, Millettia laurentii, savanes, Ibi-village.
Évolution des nutriments et du carbone organique du sol dans le système agro forestier du plateau de Bateke en République Démocratique du Congo. Thèse de Doctorat en Aménagement et Gestion Intégrés des Forêts et Territoires Tropicaux, ERAIFT (Unikin).
L’agroforesterie à base d’Acacia sp préconisée et pratiquée depuis plus de 25 ans sur les sols savanicoles sableux du plateau des Bateke, souffre de l’insuffisance d’arguments scientifiques probants pour son évaluation. Parmi les questions restées en suspens, il y a celle relative à l’efficience de l’amélioration des propriétés physico-chimiques des sols, notamment l’évolution chrono séquentielle des éléments de fertilités et le stockage du carbone organique dans le sol. Les investigations ont été conduites sous 8 types de végétation, à Ibi village, à 4° 27’ 47’’ de latitude Sud et 16° 11’ 47’’ de longitude Est. Des échantillons composites ont été prélevés dans les premiers 120 cm des sols. Des enquêtes socio-économiques impliquant 330 fermiers chefs de ménage, ont été réalisées. Les résultats ont été analysés grâce aux logiciels SPSS 21 et Minitab 16.
Les observations pédologiques ont montré que tous les profils creusés sont du type ABC. La composition granulométrique du substrat est monotone, avec plus de 85 % de sable ; ces sols sont des Areno-Ferralsols (Dystric) selon le système de classification WRB (World Reference Base, 2014).
Sous tous les couverts végétaux les sols sont acides avec des pH moyens inférieurs à 5.5. Ces pH s’accordent si bien avec la nature marginale et pauvre des sols du plateau des Bateke, qu’il est difficile malgré certaines différences statistiques significatives, de trouver des spécificités agro-pédologiques majeures pouvant différentier les sols échantillonnés sous différents couverts végétaux. Ceci permet d’entrevoir le rôle de la matière organique dans la production agronomique, et ainsi la place de l’agroforesterie dans l’amélioration de la productivité des sols sableux de savane. Car, la quantité et la qualité de la matière organique, paraissent être la source majeure des différences dans la production agronomique et dans la vie des exploitants agroforestiers.
En l’état actuel des recherches sur l’agroforesterie sur sol sableux du plateau des Bateke, 5 ans de jachère semblent être le minimum rationnel pour l’amélioration de la productivité des sols et des rendements des cultures. À défaut de trouver des alternatives à l’augmentation de la vitesse de décomposition de la litière d’Acacia sp ou d’encourager une utilisation rationnelle d’engrais chimiques pouvant déboucher sur l’augmentation des successions culturales sur le même espace et une décomposition graduelle de la litière avant la remise en jachère, l’incinération reste la pratique la plus facile pour la disponibilisation des nutriments de la litière d’Acacia sp.
Mots clés : Agroforesterie, Fertilité des sols, Séquestration du carbone
L’agroforesterie à base d’Acacia sp préconisée et pratiquée depuis plus de 25 ans sur les sols savanicoles sableux du plateau des Bateke, souffre de l’insuffisance d’arguments scientifiques probants pour son évaluation. Parmi les questions restées en suspens, il y a celle relative à l’efficience de l’amélioration des propriétés physico-chimiques des sols, notamment l’évolution chrono séquentielle des éléments de fertilités et le stockage du carbone organique dans le sol. Les investigations ont été conduites sous 8 types de végétation, à Ibi village, à 4° 27’ 47’’ de latitude Sud et 16° 11’ 47’’ de longitude Est. Des échantillons composites ont été prélevés dans les premiers 120 cm des sols. Des enquêtes socio-économiques impliquant 330 fermiers chefs de ménage, ont été réalisées. Les résultats ont été analysés grâce aux logiciels SPSS 21 et Minitab 16.
Les observations pédologiques ont montré que tous les profils creusés sont du type ABC. La composition granulométrique du substrat est monotone, avec plus de 85 % de sable ; ces sols sont des Areno-Ferralsols (Dystric) selon le système de classification WRB (World Reference Base, 2014).
Sous tous les couverts végétaux les sols sont acides avec des pH moyens inférieurs à 5.5. Ces pH s’accordent si bien avec la nature marginale et pauvre des sols du plateau des Bateke, qu’il est difficile malgré certaines différences statistiques significatives, de trouver des spécificités agro-pédologiques majeures pouvant différentier les sols échantillonnés sous différents couverts végétaux. Ceci permet d’entrevoir le rôle de la matière organique dans la production agronomique, et ainsi la place de l’agroforesterie dans l’amélioration de la productivité des sols sableux de savane. Car, la quantité et la qualité de la matière organique, paraissent être la source majeure des différences dans la production agronomique et dans la vie des exploitants agroforestiers.
En l’état actuel des recherches sur l’agroforesterie sur sol sableux du plateau des Bateke, 5 ans de jachère semblent être le minimum rationnel pour l’amélioration de la productivité des sols et des rendements des cultures. À défaut de trouver des alternatives à l’augmentation de la vitesse de décomposition de la litière d’Acacia sp ou d’encourager une utilisation rationnelle d’engrais chimiques pouvant déboucher sur l’augmentation des successions culturales sur le même espace et une décomposition graduelle de la litière avant la remise en jachère, l’incinération reste la pratique la plus facile pour la disponibilisation des nutriments de la litière d’Acacia sp.
Mots clés : Agroforesterie, Fertilité des sols, Séquestration du carbone
Galerie des plantes
Incubateur de biodiversité de Musia Bikui/Ibi